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Critique de Lalivrophile


Ce livre n'est réellement intéressant que si on a lu et apprécié «L'art de pleurer en choeur». J'étais impatiente de le découvrir. Je voulais savoir l'après de ces enfances brisées. Surtout que dans le premier livre, Allan ne souffre pas vraiment. Ce n'est pas lui le plus à plaindre. Son père et lui partagent encore une certaine complicité, et le garçonnet d'alors ne voit pas vraiment le mal commis autour de lui. Ce roman raconte que par la suite, lui aussi pâtit de la tyrannie du père.

L'ouvrage explore différentes façons de réagir à un événement à la fois attendu et redouté. La mère (Margret) veut oublier le père. Quant à Sanne, on dirait que l'événement la fait revivre, la libère, même si ensuite, elle a d'autres crises. Allan gratte les blessures, cherche des explications, veut aller au fond du problème. L'auteur décrit bien les sentiments de chacun. Pour moi, Allan est celui qui réagit le plus sainement. C'est pour lui une espèce de catharsis. Il sait qu'il doit en passer par là avant de pouvoir espérer avancer plus sereinement.
Cependant, sa relation à son père restera ambiguë, ce qui est normal. C'est résumé par l'attitude qu'à Allan vis-à-vis de la casquette du défunt. Tour à tour désirée (au point de provoquer une dispute, et de faire faire un acte extrême à l'un des personnages), chérie, puis dédaignée, elle représente cette relation étrange qu'Allan n'a jamais pu vraiment rompre, mais qui au fil du temps, ne lui a apporté que chagrin.
[...]
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Lien : http://www.lalivrophile.net/..
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