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Citations sur Trois hommes dans un bateau (sans oublier le chien) (97)

L'avantage de l'Iris stew, c'est qu'il vous débarrasse d'un tas de choses.
Je dénichai deux oeufs qui s'étaient cassés, et on les ajouta. Ils épaissiraient la sauce, nous dit George.
J'ai oublié les autres ingrédients, mais je sais que rien ne fut perdu, et je me souviens que vers la fin, Montmorency, qui avait suivi notre manège avec le plus vif intérêt, s'éloigna d'un air grave et pensif et réapparut quelques minutes plus tard, portant dans sa gueule un rat d'eau crevé, qu'il souhaitait évidemment nous offrir comme sa contribution personnelle au repas.
Etait ce dans une intention ironique ou par désir de bien faire ? Je l'ignore.
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Il y a dans l'église de Walton, un "bride mégère" de fer.
On employait ces instruments jadis, pour dompter les langues féminines.
On y a renoncé depuis.
Je suppose que le fer est devenu rare, et qu'on a pas trouvé d'autre métal assez résistant.

(définition du "bride mégère " : instrument de punition qui comportait une armature en fer pour tenir la tête et un bloc de métal qu'on enfonçait dans la bouche)
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Jamais il n'arrive à Harris de "pleurer sans savoir pourquoi". Si les yeux de Harris s'emplissent de larmes on peut parier que c'est parce qu'il vient de manger des oignons crus ou qu'il a mis trop de sauce Worcester sur sa côtelette.
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Je lui fis remarquer qu’il eût montré plus de bon sens s’il s’était offert de travailler avec George, et de m’accorder un peu de repos. J’avais fait jusque-là plus que ma part, et je commençais à la trouver saumâtre.

J’ai toujours l’impression de fournir plus de travail que je ne devrais. Non pas que le travail me répugne, remarquez ; j’aime le travail, il m’exalte. Je resterais des heures à le contempler. J’apprécie énormément sa compagnie, et l’idée d’en être séparé me brise le cœur.

On ne saurait m’en donner trop ; accumuler le travail est même devenu chez moi une sorte de passion ; mon bureau en est rempli à un tel point qu’il n’y a plus de place pour en mettre davantage. Il me faudra bientôt construire une annexe.

En outre, je prends soin de mon travail. Une partie de celui que j’ai en ce moment chez moi est en ma possession depuis des années et des années, et il n’est souillé d’aucune trace de doigts. Je suis très fier de mon travail. Je le descends de temps à autre pour l’astiquer. Je ne connais personne qui garde son travail en meilleur état de conservation que moi.

Mais cette passion dévorante ne m’empêche pas de me montrer raisonnable. Je n’en demande pas plus que ma part légitime. Aussi, quand j’en hérite sans l’avoir désiré, cela m’ennuie.

page 157
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Nous arrivâmes à la gare de Waterloo à onze heures, et demandâmes de quel quai partait le train de onze heures cinq. Bien entendu, personne ne le savait ; personne à la gare de Waterloo ne sait jamais d'où part un train, ni même où il va. Notre porteur penchait pour le quai n°2, mais d'après un collègue consulté à ce sujet, le bruit courait que ce serait du quai n°1. Quant au chef de gare, il était convaincu que ce devait être le quai de banlieue.
p. 49
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Pour en revenir à la réclame des pilules pour le foie, j'avais, dans ce cas précis, et sans aucun doute possible, tous les symptômes décrits, en particulier "une répugnance générale au travail sous toutes ses formes". Les mots me manquent pour dire mes souffrances sur ce plan. Dès ma première enfance, j'endurais le martyre. A l'école, cette maladie ne me quitta pas un seul jour. On ignorait alors que mon foie en était la cause. La médecine était loin d'être aussi avancée qu'aujourd'hui, et on avait coutume d'accuser la paresse.
p. 9
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L’égoïsme des propriétaires terriens augmente chaque année. Si on les laissait faire, ils clôtureraient complètement la Tamise. Ils ne s’en privent d’ailleurs pas sur les petits affluents et dans les bras morts. Ils plantent des piquets au fond du lit de la rivière, tendent des chaîne d’une rive à l’autre, et clouent d’énormes pancartes sur chaque arbre. La vue de ces écriteaux réveille tous les mauvais instincts de ma nature. J’ai envie de les arracher et d’en marteler la tête de l’homme qui les a fait poser, jusqu’à ce que mort s’ensuive, et puis de l’enterrer et de couvrir sa tombe de cette pancarte, en guise de dalle funéraire. [...]

Aux « Pilots de Corway » – la première courbe après le pont de Walton – fut livrée une bataille entre César et Cassivelaunus. Cassivelaunus avait barré le fleuve pour arrêter l’armée romaine, en y plantant des pilots (auxquels il avait sans doute accroché un écriteau). Mais César n’en passa pas moins. Impossible d’écarter César de ce fleuve. C’est le genre d’hommes qu’il nous faudrait à présent pour s’opposer aux abus des riverains.
(Chapitre VIII)
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Un de mes amis acheta un jour une paire de fromages à Liverpool. De merveilleux fromages, moelleux et bien faits, d’un fumet d’une puissance de deux cents chevaux-vapeur, et qu’on aurait pu garantir capable de porter à trois milles et de foudroyer son homme à deux cents mètres.
(Chapitre IV)
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-Ah ! oui, c'est vous qui avez commandé un canot à deux paires de rames. Parfait! Jim, sortez donc la " Gloire-de-la-Tamise".
Le garçon s'éloigna et reparut cinq minutes plus tard, luttant avec un assemblage de bois antédiluvien, qu'on eût cru déterré depuis peu et manipulé sans soin, ce qui l'avait endommagé plus que de raison.
Ma première idée, à l'aspect de l'objet, fut qu'il s'agissait de quelque débris romain... débris de quoi, je l'ignorais; d'un sarcophage, peut-être.
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- Il n'y a donc personne dans toute la maison qui sache où est ma redingote ? Je n'ai jamais vu des empotés comme ça! Vous êtes là six ! Et vous ne savez pas trouver une redingote que j'ai déposée il n'y a pas cinq minutes ! Sacré mille milliards...
Alors il se levait et, constatant qu'il était assis dessus, il s'écriait :
- Oh ! Ça va bien, ne cherchez plus ! Je viens de la retrouver tout seul. Autant vaudrait mieux demander au chat de retrouver un objet que de s'attendre que des gens comme vous le découvrent.
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