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Critique de Aela
Un récit avec une atmosphère oppressante, glacée. Plusieurs personnages gravitent autour de la jeune Saffyre Maddox, jeune métisse de grande beauté. L'adolescente disparaît et très vite une atmosphère de suspicion règne dans ce quartier a priori tranquille de Londres, Hampstead.
Une famille sans histoire, Cate, jeune "housewife" mariée à Roan, pédopsychiatre qui a autrefois suivi la jeune Maddox. Ils ont deux enfants et Cate a l'impression que son mari a une liaison. Elle l'épie donc et va tomber sur des indices inattendus.
Leur fille Georgia se plaint d'être suivie par un inconnu, une jeune femme affirme avoir été agressée par l'un des voisins, une jeune professeur au profil atypique, Owen Pick, et membre de la communauté numérique des "Incels" (que je ne connaissais pas du tout!!), les incels étant les célibataires involontaires (involontary celibates)...
Tous les ingrédients sont réunis pour avoir un bon "polar" avec une atmosphère angoissante à souhait.
Pourtant, si j'ai beaucoup apprécié le début du livre, j'ai constaté des longueurs dans le récit, un rythme un peu trop lent à mon goût et des personnages qui manquent à mon sens de profondeur psychologique malgré leur côté à la fois classique mais avec un brin de "décalage."
Je remercie Babalio de m'avoir fait découvrir cette auteure britannique que je ne connaissais pas, Lisa Jewell, qui jouit d'une bonne notoriété.
Ce roman interpelle sur les dangers d'une accusation trop rapide et sur la propension de nos semblables à tout de suite "trouver un coupable" de manière à ne pas s'interroger sur ses propres failles....
Une famille sans histoire, Cate, jeune "housewife" mariée à Roan, pédopsychiatre qui a autrefois suivi la jeune Maddox. Ils ont deux enfants et Cate a l'impression que son mari a une liaison. Elle l'épie donc et va tomber sur des indices inattendus.
Leur fille Georgia se plaint d'être suivie par un inconnu, une jeune femme affirme avoir été agressée par l'un des voisins, une jeune professeur au profil atypique, Owen Pick, et membre de la communauté numérique des "Incels" (que je ne connaissais pas du tout!!), les incels étant les célibataires involontaires (involontary celibates)...
Tous les ingrédients sont réunis pour avoir un bon "polar" avec une atmosphère angoissante à souhait.
Pourtant, si j'ai beaucoup apprécié le début du livre, j'ai constaté des longueurs dans le récit, un rythme un peu trop lent à mon goût et des personnages qui manquent à mon sens de profondeur psychologique malgré leur côté à la fois classique mais avec un brin de "décalage."
Je remercie Babalio de m'avoir fait découvrir cette auteure britannique que je ne connaissais pas, Lisa Jewell, qui jouit d'une bonne notoriété.
Ce roman interpelle sur les dangers d'une accusation trop rapide et sur la propension de nos semblables à tout de suite "trouver un coupable" de manière à ne pas s'interroger sur ses propres failles....
