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Critique de Davalian


La justice des serpents débute très fort avec le meurtre d'un personnage d'une bien curieuse manière. Ce meurtre permet à Bouncer de jouer un nouveau rôle dans sa ville : devenir le bourreau.

Bouncer devient cette fois-ci de manière incontestable le protagoniste. Seth et son aimée ne sont plus de la partie. Entre ses nouvelles fonctions et son existence qui prend des tours et des détours imprévus, notre héros tiendra une place centrale. le voilà d'ailleurs propulsé en même temps patron d'un saloon.

Malgré tout cela, personne n'envie ce personnage, qui va ici, vivre des heures très difficiles. le voilà qui va devoir s'enfoncer dans des abîmes qui ne cessent de s'ouvrir sous ses pas…Il n'est plus ici question d'histoires familiales, même si, selon un rituel bien établi, le scénario ouvrira une fenêtre sur le passé d'un personnage secondaire.

Le scénario garde également des perspectives pour la suite : une revanche, la lutte contre un puissant qui est bien parti pour devenir le grand méchant et avec tout cela un mystérieux justicier qui fait des ravages dans l'ombre d'un passé bien sombre.

Le programme est donc chargé et malgré tout cela, nous suivons avec plaisir Bouncer qui ne ressemble en rien aux héros revêches stéréotypés et gagne ici en présence et en psychologique. Tout porte à croire que ce n'est que le début…

Les dessins restent égaux à eux-mêmes. le dessinateur donne ici la pleine expression de son talent dans les séquences en extérieur, notamment lorsque le théâtre des opérations est un certain canyon. Les scènes en ville ou en intérieur sont sympathiques mais un cran en dessous.

Cette introduction à un nouveau cycle composé de trois albums recèle un bon potentiel qui donne envie d'en savoir davantage…
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