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Critique de Montecristof


Bon, d'accord, Moebius restera dans les annales de la BD comme un génie du graphisme. Et il force ici comme d'habitude mon admiration.
Quant à Jodorowsky, son complice scénariste décomplexé, c'est sûrement lui aussi un surdoué mais chez moi il ne force que...l'indigestion.

Pour moi il est l'incarnation foireuse de cet esprit révolutionnaire qui s'insurgea, à juste titre, contre la toxicité des idéologies ayant mené aux totalitarismes puis aux trente glorieuses. Cet esprit de liberté qui gueula Mai 68, la contre-culture et tutti quanti. Mais qui n'a pas su gueuler contre les dangers de l'hyperconsommation !
Il est brillant et foisonne, comme ces gens (trop) inspirés pour qui il était "interdit d'interdire", qui pratiquaient et prônaient la recherche de toutes les expériences, le bannissement de toutes les censures mais aussi le chacun sa gueule, ces gens toxiques pour le monde si souvent !

L'association de deux surdoués a donné entre autres ce pavé, que j'ai fait l'erreur de vouloir "lire" dans sa version intégrale.
Erreur. Je n'ai pas réussi. J'ai survolé les délires et la logorrhée de Jodorowsky même si j'ai bavé devant la virtuosité de Moebius comme toujours.
J'ai regardé mais, assez vite, trop vite peut-être je n'ai plus vraiment lu. La virtuosité de Moebius, pour moi, est étouffée par les délires de son alter ego, qui gonflent ses bulles jusqu'à l'éclatement.
Indigestion je disais, et je maintiens...

C'est impressionnant mais c'est donc un échec de lecture pour moi. Et mes deux étoiles ne sont que pour Moebius bien sûr.
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