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Critique de belline


L'intrigue débute le 21 juin 1791 alors que le couple royal et ses enfants quittent les Tuileries, fuyant Paris. Ils seront arrêtés dans leur élan à Varennes. Leur plan a échoué.
Au désespoir, la reine Marie-Antoinette charge Nicolas le Floch de rentrer au plus vite à Paris afin de récupérer dans ses appartements, une lettre qui, bien que codée, pourrait s'avérer être compromettante pour le roi et la reine si elle entrait en possession des ennemis de la monarchie.
La tâche, loin d'être aisée, mettra une nouvelle fois le courage du policier à rude épreuve, la situation politique agitée n'arrangeant pas les choses.
Il m'a fallu passer la première moitié du roman pour retrouver ce sémillant policier qui a fait la célébrité de cette série. La sagacité qu'il met habituellement au service du royaume me semblait s'être éteinte, sa flamme ne brûlait pas avec autant de passion que par le passé. Notre enquêteur prenant de l'âge lui aussi pourrait expliquer une baisse d'entrain malgré sa fidélité et sa loyauté.
L'intrigue se place dans un contexte historique bouleversé, clairement expliqué, sur le point de basculer définitivement. Elle retrace des moments cruciaux où la monarchie se voit ébranlée, où elle perd de son souffle.
J'ai beaucoup aimé la poursuite en bateau entre les îles anglo-normandes. Elle est admirablement bien écrite, révélant des connaissances techniques maîtrisées en matière de navigation.
L'appétissante table de Noblecourt fait saliver rien qu'à la lecture du menu. Chacun s'y tient à sa place et fait honneur aux plats et à leur hôte.
Ce roman peut très bien se lire indépendamment des précédents. L'enquête primant, il ne contient peu de références à la vie personnelle de le Floch.
Je remercie les @editionsbuchetchastel pour l'envoi de ce roman historique qui m'a permis de renouer avec les aventures de Nicolas le Floch.
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