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Critique de BazaR


Décidément les éditions Urban Comics ont le chic pour dénicher les mini-séries palpitantes de l'univers DC.
Blackest Night date de 2009-2010. C'est un de ces petits bijoux qui réunissent une armada de personnages, les empêtrent dans une affaire cosmique pour finalement mieux se concentrer sur les conflits psychologiques très humains.

La série entremêle allègrement deux fils d'histoire relativement indépendants (dans ce premier volume en tout cas) :

* Fil n°1 : la guerre des couleurs de l'arc-en-ciel. le touriste DC que je suis apprend à cette occasion que la force verte n'est pas seule dans l'Univers. Alors qu'elle représente la volonté, la jaune représente la peur, la rouge la rage, etc. Toutes ces couleurs forment des Corps équivalents aux Green Lantern et chaque membre possède un anneau de sa couleur préférée. Tout ce petit monde se bat de tous les côtés de l'Univers, les jaunes contre les violets, les verts contre les rouges, etc. Pourquoi ? Ben certaines couleurs sont des méchantes, et les méchants veulent faire mal aux gentils. Ca ressemble à des conflits de forces primaires : la glace contre le feu, ce genre de choses. Ce fil est assez classique.

* Fil n°2 : le retour des morts-vivants. Une sombre force réveille les morts partout dans l'Univers. Pas tous les morts, tous ceux qui ont un lien avec les personnages du monde DC, d'anciens héros, d'anciens amis. Ils ne sont pas beaux à voir ces morts. Ça pourrait être des zombies sauf qu'ils ne sont pas débiles. Ils ont gardé un zeste essentiel de leur personnalité d'avant, et leurs pouvoirs pour ceux qui en avaient. Et c'est là qu'on trouve le meilleur sel de l'histoire. Ces morts vont chercher à faire mourir leurs vivants amis et entre deux coups nous assistons à des dialogues extrêmement culpabilisants. C'est une guerre psychologique où les pires coups sont portés par les mots. Ce retour de leurs amis morts pousse les héros à s'interroger sur leurs actes. Cela leur donne une épaisseur, les rend touchants. En vieillissant, c'est ce qui me plaît le plus dans ces histoires de super-héros : leur humanité.

La colle entre les deux fils existe, car la force sombre qui réveille les morts est également un Corps associé à une couleur : le noir, et chaque zombi a son anneau.
Le récit fait la part belle au Green Lantern Hal Jordan et à Barry Allen-Flash, deux héros qui ont récemment échappé aux griffes de la mort dans les bras de laquelle ils dormaient sereinement depuis des années. Ils ont trahi la mort, et la force noire veut les récupérer.

Le premier volume se termine sur un terrible cliffhanger. Je vais vivre un peu avec cette sensation jouissive de hâte et d'impatience, la faire grandir jusqu'à ce que je craque et que je lise la suite.
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