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Critique de LesFacesLitteraires
Dans ce quatrième tome, partie 1 ; la fin est le pire moment. Je me sens tellement frustrée, d'autant plus que je possède le dernier volume de la saga. Mais je pense, laisser durer le suspense, pour savourer encore plus la dernière et ultime partie. Cette nouvelle aventure est beaucoup plus rythmée que les précédentes, puisqu'elle se compose de deux intrigues différentes qui vont se rejoindre sur les dernières pages. Aussi, les personnages gagnent réellement en maturité et en prise de conscience sur leur vie, ce qu'elle vaut. Toutefois, le changement est rude à ce propos, la plupart des héros sont absents et des nouveaux prennent bien plus d'intérêt dans la saga. « Origines » dépasse très largement mes attentes, et principalement avec le mystère installé du début jusqu'à… même la dernière phrase de ce livre est trop surprenante pour ne pas être pleine de surprises à venir. Un presque sans-faute avec cet avant-dernier tome, Sophie Jomain enchaîne l'univers en crescendo.
Hannah a retrouvé une vie plutôt normale, avec ses cours à l'université et ses sorties entre amis. Elle est vraiment très entourée et protégée par les siens. C'est réellement une héroïne de roman, toujours plus forte dans sa personnalité et téméraire dans ses choix. Elle semble plus instinctive en suivant son coeur, malgré tout, elle doute comme toute personne saine d'esprit. Son évolution entre les volumes est visible, tout en étant justifiée. Elle grandit au fil des événements qu'elle rencontre, devenant plus réfléchie et mature dans sa façon de réagir aux situations. Bien plus sûre d'elle-même, Hannah se transforme un peu en meneuse ; défiant même les hommes. Elle demeure néanmoins, tourmentée par les imprévus et les sentiments nouveaux, presque incontrôlables.
Grigore remplace grandement Darius et Leith. En effet, c'est sûrement le personnage principal masculin, et, sincèrement, ce n'est pas déplaisant pour mon petit coeur entièrement conquis par lui. Je suis tombée sous son charme et, comme par magie, il évince tous les autres héros. Son caractère est bouleversant, pour cause, sa sensibilité presque étonnante ; ce qu'il ressent paraît difficile et vrai. Il m'a donné des frissons, et certainement pas d'angoisse ; me faisant vivre une alchimie profonde. Il apporte énormément de nuance à l'histoire, son aspect légèrement macho et son besoin de mettre à l'abri son alter ego, son humour introduisant des touches légères au récit, en plus d'y mettre de la couleur, des papillons et des coeurs. Ce protagoniste est tout simplement un phénix étourdissant.
Imprévisible en tout point, clé par clé. le scénario est prenant à chaque instant, toujours plus accrocheur page après page. le suspense est présent, parfois haletant ; les péripéties et révélations s'enchaînent tout en gardant des dissimulations. Et, je n'évoque pas la fin cataclysmique, où les énigmes prennent encore plus d'ampleur. Les sentiments ne laissent pas indifférents dans cette histoire, ils sont encore plus forts et vifs ; impossible à ignorer. Entre la peur pour Darius et Leith, la sensation de lien indéfectible entre Hannah et Grigore, entre l'horreur des bêtes anciennes et sauvages ; je discerne des émotions éteintes durant les deux premiers volumes. La force de l'oeuvre est dans sa construction sans cesse évolutive et son jeu de surprise. Cependant et bien évidemment, c'est un genre répandu, donc sans, forcément, de différence dans la jeunesse — fantastique ; se maintient spéciale grâce à la plume de l'auteure et à ses touches personnelles dans un univers pourtant simple.
J'ai l'impression que ce n'est plus du tout la même écrivaine que pour le premier livre de cette saga. Effectivement, sa plume est mature depuis « Accomplissements », tout comme les personnages qu'elle a construits. Je crois et je suis sûre que c'est le style d'auteure à modifier son écriture en fonction du monde, des héros et donc des métamorphoses qui s'opèrent dans le temps. C'est plutôt rare de rencontrer cette façon de manipuler parfaitement sa rédaction. J'apprécie réellement son écriture naturelle, harmonieuse, et assurément d'emprise ; ses phrases sont fluides, la narration étant équilibrée aux dialogues. Sophie Jomain est une auteure et révèle une nouvelle fois des talents cachés et un texte maîtrisé, mais à la portée de tout lecteur.
Avant de me lancer dans le dénouement absolu de cette série, je tiens à préciser que, pour l'instant, ce quatrième tome est le meilleur ; le plus accompli à mon sens. À la hauteur de l'oeuvre précédente, avec de riches changements. Dès le début, j'ai senti le plongeon inévitable ; le pressentiment d'aucun détachement possible. Hannah ne cesse de se développer, m'atteignant une nouvelle fois ; je la découvrir avec de plus en plus de plaisir. Pour le héros, Grigore, je ressens l'impatience de le retrouver dans la suite ; et mon attachement se fait plus profond que pour Leith et Darius. Sincèrement, « Origines » va au-delà de mes espérances, pour son intrigue captivante et mystérieuse, des émotions hautes en couleur et en puissance, une plume pleinement satisfaisante et agréable. C'est seulement les derniers mots dont je ne me remets pas, en somme, cela indique encore des coups de théâtre à endurer.
Lien : https://lesfaceslitteraires...
Hannah a retrouvé une vie plutôt normale, avec ses cours à l'université et ses sorties entre amis. Elle est vraiment très entourée et protégée par les siens. C'est réellement une héroïne de roman, toujours plus forte dans sa personnalité et téméraire dans ses choix. Elle semble plus instinctive en suivant son coeur, malgré tout, elle doute comme toute personne saine d'esprit. Son évolution entre les volumes est visible, tout en étant justifiée. Elle grandit au fil des événements qu'elle rencontre, devenant plus réfléchie et mature dans sa façon de réagir aux situations. Bien plus sûre d'elle-même, Hannah se transforme un peu en meneuse ; défiant même les hommes. Elle demeure néanmoins, tourmentée par les imprévus et les sentiments nouveaux, presque incontrôlables.
Grigore remplace grandement Darius et Leith. En effet, c'est sûrement le personnage principal masculin, et, sincèrement, ce n'est pas déplaisant pour mon petit coeur entièrement conquis par lui. Je suis tombée sous son charme et, comme par magie, il évince tous les autres héros. Son caractère est bouleversant, pour cause, sa sensibilité presque étonnante ; ce qu'il ressent paraît difficile et vrai. Il m'a donné des frissons, et certainement pas d'angoisse ; me faisant vivre une alchimie profonde. Il apporte énormément de nuance à l'histoire, son aspect légèrement macho et son besoin de mettre à l'abri son alter ego, son humour introduisant des touches légères au récit, en plus d'y mettre de la couleur, des papillons et des coeurs. Ce protagoniste est tout simplement un phénix étourdissant.
Imprévisible en tout point, clé par clé. le scénario est prenant à chaque instant, toujours plus accrocheur page après page. le suspense est présent, parfois haletant ; les péripéties et révélations s'enchaînent tout en gardant des dissimulations. Et, je n'évoque pas la fin cataclysmique, où les énigmes prennent encore plus d'ampleur. Les sentiments ne laissent pas indifférents dans cette histoire, ils sont encore plus forts et vifs ; impossible à ignorer. Entre la peur pour Darius et Leith, la sensation de lien indéfectible entre Hannah et Grigore, entre l'horreur des bêtes anciennes et sauvages ; je discerne des émotions éteintes durant les deux premiers volumes. La force de l'oeuvre est dans sa construction sans cesse évolutive et son jeu de surprise. Cependant et bien évidemment, c'est un genre répandu, donc sans, forcément, de différence dans la jeunesse — fantastique ; se maintient spéciale grâce à la plume de l'auteure et à ses touches personnelles dans un univers pourtant simple.
J'ai l'impression que ce n'est plus du tout la même écrivaine que pour le premier livre de cette saga. Effectivement, sa plume est mature depuis « Accomplissements », tout comme les personnages qu'elle a construits. Je crois et je suis sûre que c'est le style d'auteure à modifier son écriture en fonction du monde, des héros et donc des métamorphoses qui s'opèrent dans le temps. C'est plutôt rare de rencontrer cette façon de manipuler parfaitement sa rédaction. J'apprécie réellement son écriture naturelle, harmonieuse, et assurément d'emprise ; ses phrases sont fluides, la narration étant équilibrée aux dialogues. Sophie Jomain est une auteure et révèle une nouvelle fois des talents cachés et un texte maîtrisé, mais à la portée de tout lecteur.
Avant de me lancer dans le dénouement absolu de cette série, je tiens à préciser que, pour l'instant, ce quatrième tome est le meilleur ; le plus accompli à mon sens. À la hauteur de l'oeuvre précédente, avec de riches changements. Dès le début, j'ai senti le plongeon inévitable ; le pressentiment d'aucun détachement possible. Hannah ne cesse de se développer, m'atteignant une nouvelle fois ; je la découvrir avec de plus en plus de plaisir. Pour le héros, Grigore, je ressens l'impatience de le retrouver dans la suite ; et mon attachement se fait plus profond que pour Leith et Darius. Sincèrement, « Origines » va au-delà de mes espérances, pour son intrigue captivante et mystérieuse, des émotions hautes en couleur et en puissance, une plume pleinement satisfaisante et agréable. C'est seulement les derniers mots dont je ne me remets pas, en somme, cela indique encore des coups de théâtre à endurer.
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