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Critique de umezzu
Ce roman policier très réaliste sur la corruption en Russie, les liens entre les milieux affairistes, les structures issues de l'armée et le pouvoir politique, est une demi-réussite.
Côté pile, un sujet prenant : comment d'immenses fortunes ont-elles pu se constituer en Russie en pillant les ressources naturelles, les industries de transformation et en surfacturant des services ? Richard Lock, un avocat d'affaire falot d'origine néerlandaise, se retrouve à gérer un entrelac d'Anstalts, de trusts et de limited, constituées dans tous les paradis fiscaux imaginables, pour le compte de Malin, apparemment un simple conseiller au ministère de l'énergie russe. Les sommes brassées sont colossales et l'argent réinvesti dans des sociétés pétrolières ou énergétiques hors de la Russie. Lock ne sait rien de l'origine des fonds qui transitent par les comptes qu'il dirige et dont il est le propriétaire officiel. Mais, pas besoin d'être bien « malin » pour deviner qu'il s'agit de généreuses contributions versées pour l'obtention de permis d'exploitation et de commissions occultes. Lock est dépassé par les événements et suit fidèlement les ordres de son « maître » moscovite. Mais voilà qu'un concurrent met l'agence de renseignement de Ben Webster sur le coup et mène Lock en justice pour blanchiment de fonds. Lock gère mal le stress, et Webster manoeuvre pour essayer de le retourner.
Côté face, et c'est paradoxal de le noter, Morgan Jones a créé une intrigue en se basant sur son expérience d'agent de renseignement privé. C'est donc avec le renseignement, l'information, obtenue plus ou moins légalement, que Webster essaye de faire tomber Malin. Pas de course poursuite en voiture, pas de détonations, de cadavres à chaque chapitre. Les pages s'enchaînent, mais le rythme ne décolle jamais vraiment. Tout cela est terriblement sérieux. James Bond est un vrai comique par rapport à Webster. Cette lecture est donc à déconseiller aux amateurs d'action et de sensations fortes.
Par contre, si on veut avoir un éclairage (limité) du fonctionnement de l'oligarchie russe, ce roman donne quelques pistes, même s'il ne rentre pas vraiment dans le fond du sujet.
Côté pile, un sujet prenant : comment d'immenses fortunes ont-elles pu se constituer en Russie en pillant les ressources naturelles, les industries de transformation et en surfacturant des services ? Richard Lock, un avocat d'affaire falot d'origine néerlandaise, se retrouve à gérer un entrelac d'Anstalts, de trusts et de limited, constituées dans tous les paradis fiscaux imaginables, pour le compte de Malin, apparemment un simple conseiller au ministère de l'énergie russe. Les sommes brassées sont colossales et l'argent réinvesti dans des sociétés pétrolières ou énergétiques hors de la Russie. Lock ne sait rien de l'origine des fonds qui transitent par les comptes qu'il dirige et dont il est le propriétaire officiel. Mais, pas besoin d'être bien « malin » pour deviner qu'il s'agit de généreuses contributions versées pour l'obtention de permis d'exploitation et de commissions occultes. Lock est dépassé par les événements et suit fidèlement les ordres de son « maître » moscovite. Mais voilà qu'un concurrent met l'agence de renseignement de Ben Webster sur le coup et mène Lock en justice pour blanchiment de fonds. Lock gère mal le stress, et Webster manoeuvre pour essayer de le retourner.
Côté face, et c'est paradoxal de le noter, Morgan Jones a créé une intrigue en se basant sur son expérience d'agent de renseignement privé. C'est donc avec le renseignement, l'information, obtenue plus ou moins légalement, que Webster essaye de faire tomber Malin. Pas de course poursuite en voiture, pas de détonations, de cadavres à chaque chapitre. Les pages s'enchaînent, mais le rythme ne décolle jamais vraiment. Tout cela est terriblement sérieux. James Bond est un vrai comique par rapport à Webster. Cette lecture est donc à déconseiller aux amateurs d'action et de sensations fortes.
Par contre, si on veut avoir un éclairage (limité) du fonctionnement de l'oligarchie russe, ce roman donne quelques pistes, même s'il ne rentre pas vraiment dans le fond du sujet.
