Stupid stupid stupid Matrim Cauthon!
Il fallait bien que ça sorte, ce final me démangeant.... le sacrifice de Verin, une Aes Sedai que j'appréciais grandement - quoi, partie pris pour les Brunes moi ? Jamais... ) quoique moins que Moraine.. aurait du permettre d'éviter la catastrophe si Mat avait eu un brin de bon sens et ne refusait pas toute l'aide que pouvait apporter des Aes Sedai sans distinction aucune.
On a enfin le droit au sauvetage de Moraine, et je dois dire avoir pas mal aimé un petit truc que l'on ne découvre en vérité que a postériori le double jeu, celui de Mat et ses compagnons dans la tour en parallèle avec Olver à l'extérieur est bien trouvé
Pas mal aussi le jeux des marchés avec les serpents et renards. Qui en sort gagnant pour de vrai? Les Eelfinn et Aelfinn sont probablement les entités les plus mystérieuses de la série, et leurs motivations plus qu'incertaines.
Bref un tome très très rempli, avec sa part de joie, mais aussi une part importante de tristesse et de terreur... mais d'espoir, incertain, traitre, mais espoir tout de même.
C'est l'heure des vérités qui rejaillissent, l'occasion des alliances et pardons... c'est l'heure aussi pour l'ombre de sortir de l'ombre.
J'espère que Logain va bien. :-(
Car croyez le ou non, mais je me suis toujours défiée de Taim et j'ai toujours apprécié Logain... et mes préssentiments se trouvent être justifiés dans cette phase finale.
Sinon... j'avais affirmé que le rythme s'accélérait dans le tome précédent... pour faire une analogie - j'adore les analogies - la fin du tome précédent donnait l'impression d'entendre la course des acteurs dans les coulisses et sur la scène pour placer le décors... la fin de ce tome-ci c'est les trois coups secs et le rideau qui se lève... sur Tarmon gai'don.
Tome très riche, presque trop, on en ferait presque une indigestion... mais bon, c'est comme un très bon gâteau, indigestion ou non on le dévore jusqu'à la dernière miette... et on en redemande encore.
Petit point: dans mon commentaire sur le tome précédent, j'avais dit qu'on sentait la différence de plume sans prendre partie... ce coup-ci j'affirme sans fard que je préfère celle de Sanderson ... mais que l'intrigue de Jordan lui donne tout de même un bon avantage.
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