>
Esther vit aux cotés de Pierre, travailleur humanitaire, au Burkina Faso. Leur relation est simple et sincère. Ils s'aiment sur cette terre d'Afrique et comptent accueillir leur enfant.
La situation politique se dégrade dans le pays. Esther doit quitter le Burkina sans Pierre qui doit la rejoindre plus tard.
Mais Pierre n'arrive toujours pas. Esther accouche seule de cet enfant tant attendu.
Et là débute la chute vertigineuse de cette jeune femme...
Ce roman dessine l'émouvant portrait d'une jeune femme qui devient mère. Dans nos sociétés, les femmes intériorisent l'injonction du bonheur et de la plénitude ressentis à la naissance de leur enfant. Mais devenir mère est plus ambivalent et contrasté.
Le jour de la naissance de son enfant, Esther est terrassée par l'absence du père et submergée par ce petit être fragile et si dépendant d'elle. Elle est ravagée par ce torrent d'émotions qu'elle ressent.
Mais des femmes de sa vie l'aideront dans son affirmation de soi.
Soleyne Joubert analyse avec douceur et justesse la question de la maternité dans toute son ambiguité et sa complexité. A travers le personnage d'Esther, l'autrice nous montre le fragile chemin de la maternité, une maternité qui force Esther à se faire face et à regarder qui elle est. Soleyne Joubert explore également le sujet de la transmission, ici entre Esther et sa grand-mère si solaire.
Le portrait de cette femme en quête de son identité de femme et de mère, que nous avons trop tendance à confondre, m'a touchée en plein coeur. le long chemin d'une maternité a particulièrement raisonné en moi.
Ce premier roman donne une voix à toutes ces femmes qui n'osent pas parler de leurs propres tourments intérieurs à l'arrivée d'un enfant et à toutes celles qui apportent soutien et réconfort à une amie, une soeur, une fille...et ce sans jugement.
Bref, un très beau portrait de femmes sur le fragile chemin de la maternité!
Critique de labulledeslivres
Esther vit aux cotés de Pierre, travailleur humanitaire, au Burkina Faso. Leur relation est simple et sincère. Ils s'aiment sur cette terre d'Afrique et comptent accueillir leur enfant.
La situation politique se dégrade dans le pays. Esther doit quitter le Burkina sans Pierre qui doit la rejoindre plus tard.
Mais Pierre n'arrive toujours pas. Esther accouche seule de cet enfant tant attendu.
Et là débute la chute vertigineuse de cette jeune femme...
Ce roman dessine l'émouvant portrait d'une jeune femme qui devient mère. Dans nos sociétés, les femmes intériorisent l'injonction du bonheur et de la plénitude ressentis à la naissance de leur enfant. Mais devenir mère est plus ambivalent et contrasté.
Le jour de la naissance de son enfant, Esther est terrassée par l'absence du père et submergée par ce petit être fragile et si dépendant d'elle. Elle est ravagée par ce torrent d'émotions qu'elle ressent.
Mais des femmes de sa vie l'aideront dans son affirmation de soi.
Soleyne Joubert analyse avec douceur et justesse la question de la maternité dans toute son ambiguité et sa complexité. A travers le personnage d'Esther, l'autrice nous montre le fragile chemin de la maternité, une maternité qui force Esther à se faire face et à regarder qui elle est. Soleyne Joubert explore également le sujet de la transmission, ici entre Esther et sa grand-mère si solaire.
Le portrait de cette femme en quête de son identité de femme et de mère, que nous avons trop tendance à confondre, m'a touchée en plein coeur. le long chemin d'une maternité a particulièrement raisonné en moi.
Ce premier roman donne une voix à toutes ces femmes qui n'osent pas parler de leurs propres tourments intérieurs à l'arrivée d'un enfant et à toutes celles qui apportent soutien et réconfort à une amie, une soeur, une fille...et ce sans jugement.
Bref, un très beau portrait de femmes sur le fragile chemin de la maternité!
