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Critique de Sansan83300
Ce soir on part sur les terres aride de l'Afrique là ou Esther et Paul, humanitaires, vont se rencontrer et vivre leur histoire d'amour. Sauf qu'Esther enceinte doit rentrer en France car la situation devient instable, Paul décide de la rejoindre plus tard mais il la laissera accoucher et devenir mère seule. Cette maternité dans laquelle Esther ne se reconnaît pas va changer sa vie.
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Par un jeu de passé présent on va suivre l'histoire d'amour de ces deux personnages qui vont nous emmener jusqu'aux instants douloureux qu'Esther va devoir vivre. Cet homme qui l'abandonne, son bébé qu'elle ne reconnaît pas, son être qui ne répond plus. Ce chemin, quelqu'en soit l'issue, elle va devoir le faire seule, à sa manière, et quoi de mieux pour réfléchir que de se tourner vers sa lignée de femme, telle une sororité, qui va lui ouvrir les bras et qui va l'accompagner pas à pas.
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Cette vision de la femme, mère aimante, attentionnée a longtemps été la représentation de la maternité. Si certaines se réjouissent de cet état de fait, d'autres le subissent. On a attribué ce rôle à toutes les femmes sans leur poser de questions , sans leur demander leur avis. Or ce qui se passe dans notre corps au moment de la grossesse et de la naissance est un sentiment indescriptible unique à chacune, personne n'est à l'intérieur de nous pour le comprendre tant la puissance peut être euphorisante comme dévastatrice. Malgré toutes ces sensations uniques et personnelles, l'autrice nous parle de ce sentiment d'appartenance à notre lignée et à la toile de toutes les femmes du monde qui se perpétue au fil des générations. Des femmes qui sont mères le souhaitant ou pas, des femmes qui ne peuvent pas enfanter...On a toutes nos blessures la seule question c'est ce que l'on décide d'en faire et que quelque soit notre décision nous ne sommes pas seules.
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Avec beaucoup de bienveillance mais aussi de réalisme, Soleyne nous livre un roman puissant sur la maternité, la sororité et la féminité.
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Bonne lecture.
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Par un jeu de passé présent on va suivre l'histoire d'amour de ces deux personnages qui vont nous emmener jusqu'aux instants douloureux qu'Esther va devoir vivre. Cet homme qui l'abandonne, son bébé qu'elle ne reconnaît pas, son être qui ne répond plus. Ce chemin, quelqu'en soit l'issue, elle va devoir le faire seule, à sa manière, et quoi de mieux pour réfléchir que de se tourner vers sa lignée de femme, telle une sororité, qui va lui ouvrir les bras et qui va l'accompagner pas à pas.
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Cette vision de la femme, mère aimante, attentionnée a longtemps été la représentation de la maternité. Si certaines se réjouissent de cet état de fait, d'autres le subissent. On a attribué ce rôle à toutes les femmes sans leur poser de questions , sans leur demander leur avis. Or ce qui se passe dans notre corps au moment de la grossesse et de la naissance est un sentiment indescriptible unique à chacune, personne n'est à l'intérieur de nous pour le comprendre tant la puissance peut être euphorisante comme dévastatrice. Malgré toutes ces sensations uniques et personnelles, l'autrice nous parle de ce sentiment d'appartenance à notre lignée et à la toile de toutes les femmes du monde qui se perpétue au fil des générations. Des femmes qui sont mères le souhaitant ou pas, des femmes qui ne peuvent pas enfanter...On a toutes nos blessures la seule question c'est ce que l'on décide d'en faire et que quelque soit notre décision nous ne sommes pas seules.
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Avec beaucoup de bienveillance mais aussi de réalisme, Soleyne nous livre un roman puissant sur la maternité, la sororité et la féminité.
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Bonne lecture.
