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Critique de Laparenthesedeceline
Si vous ne savez comment Tuer le temps ce week-end, je vous recommande ce passionnant premier roman de Paul Joubert.
L'incipit est percutant, la suite n'est pas moins captivante. Je ne peux résister à vous dévoiler les toutes premières lignes qui assurément, ne laissent indifférent :
“Quand on se tire un balle dans la tête, on a vraiment l'impression d'entendre le bruit de la détonation. Un peu comme un point final qui hurle. Je venais d'avoir trente ans et la fougue de la jeunesse m'a quittée un soir…/…”
C'est par ce geste fatal que l'héroïne, Edith, se retrouve cent-cinquante ans avant sa naissance, soit en 1905. Inattendu me direz-vous ? Je répondrais, improbable. Et pourtant si.
Si en finir avec la vie n'était pas mourir mais changer d'époque ?
Telle est la question de Paul Joubert, obsédé par la mort dans sa vie comme dans son écriture.
Par cette fiction drôle et profonde à la fois, en suivant les tribulations et péripéties de l'héroïne, j'ai moi aussi changé de vie et traversé les époques à plusieurs reprises. Je me suis interrogée comme elle sur le sens de la vie, sur ce qui lui succède quand elle nous quitte. Qui ne s'est jamais posé ces questions existentielles ? Ce roman n'y répond pas bien évidemment, ce serait trop aisé, mais il suggère une hypothèse romanesque étonnante. La probabilité d'un infini révisable.
Page après page, j'ai rencontré des personnages existants avant qu'ils ne soient réellement connus aujourd'hui, avant qu'ils n'aient marqué leur passage sur cette terre par une invention, une oeuvre ou une opinion. Je me suis amusée. J'ai aimé. J'ai dévoré.
« Paul, tu uses d'une mécanique temporelle avec brio sans jamais m'avoir perdue. Tu es capable d'analyser la psychologie humaine en y glissant une touche de lyrisme. Quant à ton écriture fluide, ton rythme et une forme d'intelligence font de ce premier roman un livre réussi et prometteur. »
Lien : https://laparenthesedeceline..
L'incipit est percutant, la suite n'est pas moins captivante. Je ne peux résister à vous dévoiler les toutes premières lignes qui assurément, ne laissent indifférent :
“Quand on se tire un balle dans la tête, on a vraiment l'impression d'entendre le bruit de la détonation. Un peu comme un point final qui hurle. Je venais d'avoir trente ans et la fougue de la jeunesse m'a quittée un soir…/…”
C'est par ce geste fatal que l'héroïne, Edith, se retrouve cent-cinquante ans avant sa naissance, soit en 1905. Inattendu me direz-vous ? Je répondrais, improbable. Et pourtant si.
Si en finir avec la vie n'était pas mourir mais changer d'époque ?
Telle est la question de Paul Joubert, obsédé par la mort dans sa vie comme dans son écriture.
Par cette fiction drôle et profonde à la fois, en suivant les tribulations et péripéties de l'héroïne, j'ai moi aussi changé de vie et traversé les époques à plusieurs reprises. Je me suis interrogée comme elle sur le sens de la vie, sur ce qui lui succède quand elle nous quitte. Qui ne s'est jamais posé ces questions existentielles ? Ce roman n'y répond pas bien évidemment, ce serait trop aisé, mais il suggère une hypothèse romanesque étonnante. La probabilité d'un infini révisable.
Page après page, j'ai rencontré des personnages existants avant qu'ils ne soient réellement connus aujourd'hui, avant qu'ils n'aient marqué leur passage sur cette terre par une invention, une oeuvre ou une opinion. Je me suis amusée. J'ai aimé. J'ai dévoré.
« Paul, tu uses d'une mécanique temporelle avec brio sans jamais m'avoir perdue. Tu es capable d'analyser la psychologie humaine en y glissant une touche de lyrisme. Quant à ton écriture fluide, ton rythme et une forme d'intelligence font de ce premier roman un livre réussi et prometteur. »
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