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Critique de Jae_Lou


Gaza, en temps de paix et en pleine reconstruction. Reste les frontières, ces frontières invisibles que nous construisons nous même autour de notre esprit. Est-il impossible d'oublier, de pardonner, suite à des années de conflits et d'embourbement politique ?

C'est ce que demande de façon poétique ce court texte joliment écrit. On ne remarque absolument pas la contrainte de la collection de publication, qui est d'écrire un récit de 111 111 caractères.
Ici, pas de prise de partie, pas d'accusation, pas de positionnement. Juste des morceaux de vies d'un point de vue d'une militaire israélienne de l'ONU, d'un roboticien en deuil, d'un ex prisonnier de guerre devenu djihadiste, d'un ex prisonnier de guerre devenu politicien de la ville. Toutes les parties sont représentées et qu'il n'est nulle part sous-entendu que quelqu'un à tort ou raison. La religion à inévitablement de l'importance pour les personnages eux-même, cela fait partie d'une de leurs frontières personnelles.

Au départ j'ai été un peu déstabilisée par le contexte de la novella (je ne m'y connais pas dans ce conflit, ne sachant pas qui est qui et qui fait quoi), finalement, ce n'est pas le coeur du propos. Ce n'est qu'un prétexte pour mettre en perspective les problèmes soulevés par tout conflit larvé, alimenté par les traditions et les convictions de chaque partie. Message humaniste, pas forcément des plus optimiste mais qui nous rappelle qu'il ne tient qu'à nous (humain) de briser les frontières.

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