La nature ne retourne pas en arrière : elle ne refait pas ce qu'elle a détruit, elle ne revient pas au moule qu'elle a brisé. Dans le nombre infini de combinaisons que l'avenir renferme, vous ne reverrez pas deux fois la même humanité, ni la même flore, ni la même faune.
Edgar Quinet 1870
- ce virus semble les faire retomber en enfance.
- L'enfance de l'humanité...murmura le vieil homme, ému malgré lui.
- C est exactement ça.
Mon métier m'a au moins appris ça : l'homme est une goutte d'eau dans un océan de vie. Il existe dix millions d'espèces vivantes. Si l'on tient compte de la totalité des organismes vivants qui ont peuplé notre planète depuis l'aube des temps,ce chiffre s'élève a dix milliards. Pourquoi l'une de ces espèces se différencierait-elle radicalement des autres ? Pour l'homme échapperait-il à un virus polymorphe s'attaquent a toutes les espèces ?
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Tu te plains du comportement des autres, mais au fond tu voudrais faire la même chose !
- C'est a dire ?
- Stocker, t'armer et virer parano...
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Le Kruger ne se contentait définitivement pas de réveiller certains gènes endormis correspondant à des traits morphologiques. Il reprogrammait l'organisme et ramenait avec exactitude son génome à un état antérieur, comme s'il existait un système d'archivage génétique. Un micro-organisme détenait donc le pouvoir de renvoyer l'homme à sa propre genèse !
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Un jour, il avait prétendu que ceux qui redoutaient la mort n'étaient pas ceux qui avaient bien vécu. "Tu vois, Anna, le paradoxe, c'est que plus tu réussis ta vie et mieux tu acceptes de partir. C'est quand on a des regrets qu'on s'accroche..."
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"C'est une loi de la nature. L’homme est gouverné par ses craintes." (p. 340)
"..., le paradoxe, c’est que plus tu réussis ta vie et mieux tu acceptes de partir. C’est quand on a des regrets qu’on s’accroche… " (p. 328)
"..., sur l’arbre de l’évolution, l’homme ne constitue qu’une brindille à l’extrémité de la branche des mammifères. Un incident de parcours. Malgré son intelligence et sa cruauté, l’espèce humaine aurait pu tout aussi bien finir à quatre pattes au bout d’une laisse tenue par un chien bipède ! " (p. 186)
"... : viser un objectif ne suffit pas pour l'atteindre, et cette règle valait en montagne comme en amour." (p. 54)
"Entre eux régnait l'accord parfait, une entente physique et intellectuelle dont rêve n'importe quelle fille de la planète, de la plus cruche à la plus ambitieuse !" (p. 36)
(...) viser un objectif ne suffit pas pour l'atteindre, et cette règle valait en montagne comme en amour.
Parvenue devant lui, elle s'agenouilla. Elle avait besoin de le toucher pour s'assurer qu'il était réel. Lentement, elle tendit la main. L'image d'Armstrong foulant le sol lunaire lui traversa l'esprit brièvement. Ses doigts parcoururent l'espace qui la séparait du gomphotherium, une dizaine de centimètres qui équivalaient à dix millions d'années. Il demeura tranquille, comme indifférent à sa présence.