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Critique de Arthore


Qui a tenté de d'apprendre et jouer du Satie ne pourra qu'être touché par ce roman biographique. Difficile de voir ou mettre les bémols dans ce roman de Stéphanie Kalfon. En effet Satie n'a pas toujours été cet homme profondément en marge, souffrant et s'auto-detruisant. Sa rupture avec le peintre Suzanne Valadon sera un élément fort de descente aux enfers.
Sans son frère Conrad, Satie n'aurait été qu'un vagabond. « Un fou traînant parmi les autres fous, un errant bourré de tics et d'alcool, à crever la dèche sans rien accomplir ». le personnage n'a pas seulement été dans ce schéma là!!
Mais effectivement, peu de personnes ont pris, de son vivant, la mesure de sa démesure. Debussy probablement.
«L'intelligentsia musicale parisienne le trouve aberrant et bizarre. Pourtant il s'agit seulement de l'équivalent musical de la manière dont Erik se tient au monde. »
Satie durant les 27 dernières années de sa vie passera ses soirées dans les bars. Fuyant le monde, s'étourdissant, se perdant, il ne parviendra pas à trouver une pointe d'apaisement.
Belle écriture, j'aurais néanmoins aimé un peu plus de liens concrets avec l'oeuvre créée, quelques mots sur les rencontres avec les peintres de son époque.... enfin un prisme un peu moins extrémiste dans le monde de la folie et de l’autodestruction.
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