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Critique de jadeau


Un soir de fête foraine, une fillette de 8 ans disparaît dans la foule. Après une nuit d'angoisse au summum de son intensité, le commissariat appelle les parents pour un heureux dénouement. Mais voilà : la fragilité psychique de Emma, la mère, rouvre les plaies d'un traumatisme datant de la petite enfance. La fillette est sauve, juste un peu choquée, et elle a besoin d'amour et de confiance pour se reconstruire. Pour accentuer le côté tragique, l'auteure Stéphanie Kalfon, fait parler Emma à la 1ère personne. Une force à égalité avec le risque pour que le lecteur soit immergé. Et ça fonctionne avec une écriture précise et ciselée. Emma ne se remet pas du choc en se croyant devant le sosie de sa fille, puis en hurlant à l'imposture, fait invraisemblable. Il faudra la consultation d'un neurologue pour lui annoncer le « syndrome de Capgras » Cela nous ferait penser aux victimes de drames violents tels que les attentats. Les anciennes failles ressortent et les soins psychiatriques sont inévitables.
L'auteure, scénariste et réalisatrice a un vrai talent d'écrivaine en analysant parfaitement ce trouble mental. Seul bémol dans le roman : des cours séchés durant une semaine chez la maman (professeur d'arts plastiques) et chez la fille (écolière), dans une famille sous contrôle médical, c'est à peine vraisemblable. A moins que le mari, qui plane avec sa « béquille musicale », ne soit assez présent pour les aider ? Et bravo pour ce roman haletant et très instructif.
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