>
Critique de akhmatova
Ce livre écrit par Denis Kambouchner dans la collection "Chouette ! Penser!" (Gallimard Jeunesse) aborde la question de la méchanceté, étudiée d'un point de vue philosophique (et non moral, ce qui est posé d'entrée). le développement suit la logique thèse, antithèse, synthèse et constitue en cela un outil pédagogique intéressant, tant sur le fond que sur la forme.
Le sujet n'est en effet pas des plus simples car la méchanceté paraît bien peu défendable... où l'on verra que si mépris et haine ne peuvent l'être, d'autres traits tels que la moquerie ou caricature, qui peuvent blesser, ont des vertus positives, notamment lorsqu'elle s'attaque à... la méchanceté. Un point important est fait sur les dérives de ces pratiques, de la raillerie à la dérision, il y a un pas que franchir emmène à une intolérable ignominie.
Si le point de vue des philosophes, de l'Antiquité au XIXème siècle, est apporté pour soutenir le discours, il me semble manquer le point de vue judéo-chrétien sur cette question. Lorsque l'auteur aborde la question du choix de la douceur, de la prévenance, dans la relation à l'autre, il se réfère à la recherche du bien commun, source de joie autant que celle de la satisfaction d'un désir individuel et égoïste ; et cela, sans jamais citer Jésus et son discours, omission que je ne ne comprends pas.
Le livre est ponctué d'éclaircissements courts, dans la marge (de qui parle-t-on ? que signifie tel ou tel terme ?), amenés par une chouette rigolote dans des bulles surlignées de jaune fluo. L'ensemble de la mise en page est très attrayant : caractères assez grands, larges marges, mots et extraits marquants surlignés de rose, citations d'auteurs en pleines pages en blanc sur fond du même rose, illustrations éloquentes au trait fin de Guillaume Dégé.
Un livre pour les enfants à partir du secondaire selon moi et à conseiller à tous les adultes qui ont envie de réfléchir avec des mots simples et trouver des arguments étayés.
Le sujet n'est en effet pas des plus simples car la méchanceté paraît bien peu défendable... où l'on verra que si mépris et haine ne peuvent l'être, d'autres traits tels que la moquerie ou caricature, qui peuvent blesser, ont des vertus positives, notamment lorsqu'elle s'attaque à... la méchanceté. Un point important est fait sur les dérives de ces pratiques, de la raillerie à la dérision, il y a un pas que franchir emmène à une intolérable ignominie.
Si le point de vue des philosophes, de l'Antiquité au XIXème siècle, est apporté pour soutenir le discours, il me semble manquer le point de vue judéo-chrétien sur cette question. Lorsque l'auteur aborde la question du choix de la douceur, de la prévenance, dans la relation à l'autre, il se réfère à la recherche du bien commun, source de joie autant que celle de la satisfaction d'un désir individuel et égoïste ; et cela, sans jamais citer Jésus et son discours, omission que je ne ne comprends pas.
Le livre est ponctué d'éclaircissements courts, dans la marge (de qui parle-t-on ? que signifie tel ou tel terme ?), amenés par une chouette rigolote dans des bulles surlignées de jaune fluo. L'ensemble de la mise en page est très attrayant : caractères assez grands, larges marges, mots et extraits marquants surlignés de rose, citations d'auteurs en pleines pages en blanc sur fond du même rose, illustrations éloquentes au trait fin de Guillaume Dégé.
Un livre pour les enfants à partir du secondaire selon moi et à conseiller à tous les adultes qui ont envie de réfléchir avec des mots simples et trouver des arguments étayés.
