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Critique de Soleney
J'avais feuilleté ce livre entre deux cours il y a quelques temps, et l'histoire m'avait bien plu. J'avais pour projet de l'acheter, mais au final, j'ai pu l'échanger avec Witchblade, que je remercie beaucoup :)
J'ai été un peu déçue. Pas par l'histoire, que je connaissais déjà, mais par les personnages et leurs réactions presque caricaturales. L'héroïne fait tourner la tête de TOUS les garçons de son lycée parce qu'elle est belle et qu'elle a l'air sensible et délicate (alors qu'en fait, ils se fourrent le doigt dans l'oeil bien profondément), les méchants sont souvent méchants parce qu'on a besoin de méchants pour faire une histoire, les personnages secondaires sont un peu fades...
En fait, le seul personnage qui ait un peu d'épaisseur, c'est Rei Ôgami. Il est stéréotypé style bad-boy-que-rien-ne-touche-mais-en-fait-qui-a-un-coeur-sensible-au-fond-de-lui et se la joue trop, mais je l'aime bien. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, il ne s'attache pas spécialement à Sakura.
Certaines situations ne sont pas très crédibles, comme quand un garçon fait sa déclaration à Sakura et que sept sacs de ciment de 20 kilos leur tombe dessus. Que fait Sakura ? 1. Elle évite le danger et s'enfuit. 2. Elle se fait écraser. 3. Elle se fait protéger par le garçon qui, éperdu d'amour, la pousse, se prend les 140 kilos et meurt étouffé. 4. Elle porte tous les sacs sur ses épaules pour le protéger.
Réponse 1... Non c'est pas vrai : réponse 4. Normal, moi aussi je porte 140 kilos de ciment sur les épaules tous les jours. Et notez que Sakura n'en rate pas un seul, et sans regarder en plus. Trop forte.
Ôgami doit « vider les ordures » (comprenez : « anéantir les sales types qui pourrissent la société ») et donc, tue des gens au quotidien. Mais Sakura, elle, veut le persuader que tuer, c'est pas bien et qu'il vaut mieux parlementer (c'est amusant d'entendre ce discours dans la bouche d'une fille tout sauf délicate) et souvent, les paroles sont très immatures : « Ôgami, non ! Tu vas arrêter de tuer ! Ce n'est pas comme ça qu'on résout les problèmes ! » Cette phrase revient sous de multiples versions très régulièrement. S'engage alors un duel d'idéologie avec le jeune homme, pour qui détruire la vermine est nécessaire, et chacun tente d'imposer son point de vue. C'est dommage parce que ce sont toujours les mêmes arguments qui reviennent : « Ce n'est pas bien ! », « Il faut que quelqu'un le fasse. ». Au bout d'un moment, on tourne en rond.
Sinon, j'ai beaucoup aimé les dessins, et notamment le physique de l'héroïne (très belle forme d'yeux^^). C'est travaillé et les détails sont bien représentés, au point que je passais quelques minutes à les observer avant de tourner la page. Et malgré les défauts évoqués plus haut, l'histoire peut être très intéressante si elle est bien menée par la suite. À voir comment évoluent les personnages et leurs relations.
En conclusion, on peut dire que c'est un manga qui a ses faiblesses, mais aussi quelques qualités. J'espère que les tomes suivants gagneront en maturité, car c'est presque la seule chose qui manque pour en faire une bonne série. Je n'achèterai pas la suite en librairie, mais si je les trouve d'occasion ou en bibliothèque, je les prendrais sûrement.
J'ai été un peu déçue. Pas par l'histoire, que je connaissais déjà, mais par les personnages et leurs réactions presque caricaturales. L'héroïne fait tourner la tête de TOUS les garçons de son lycée parce qu'elle est belle et qu'elle a l'air sensible et délicate (alors qu'en fait, ils se fourrent le doigt dans l'oeil bien profondément), les méchants sont souvent méchants parce qu'on a besoin de méchants pour faire une histoire, les personnages secondaires sont un peu fades...
En fait, le seul personnage qui ait un peu d'épaisseur, c'est Rei Ôgami. Il est stéréotypé style bad-boy-que-rien-ne-touche-mais-en-fait-qui-a-un-coeur-sensible-au-fond-de-lui et se la joue trop, mais je l'aime bien. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, il ne s'attache pas spécialement à Sakura.
Certaines situations ne sont pas très crédibles, comme quand un garçon fait sa déclaration à Sakura et que sept sacs de ciment de 20 kilos leur tombe dessus. Que fait Sakura ? 1. Elle évite le danger et s'enfuit. 2. Elle se fait écraser. 3. Elle se fait protéger par le garçon qui, éperdu d'amour, la pousse, se prend les 140 kilos et meurt étouffé. 4. Elle porte tous les sacs sur ses épaules pour le protéger.
Réponse 1... Non c'est pas vrai : réponse 4. Normal, moi aussi je porte 140 kilos de ciment sur les épaules tous les jours. Et notez que Sakura n'en rate pas un seul, et sans regarder en plus. Trop forte.
Ôgami doit « vider les ordures » (comprenez : « anéantir les sales types qui pourrissent la société ») et donc, tue des gens au quotidien. Mais Sakura, elle, veut le persuader que tuer, c'est pas bien et qu'il vaut mieux parlementer (c'est amusant d'entendre ce discours dans la bouche d'une fille tout sauf délicate) et souvent, les paroles sont très immatures : « Ôgami, non ! Tu vas arrêter de tuer ! Ce n'est pas comme ça qu'on résout les problèmes ! » Cette phrase revient sous de multiples versions très régulièrement. S'engage alors un duel d'idéologie avec le jeune homme, pour qui détruire la vermine est nécessaire, et chacun tente d'imposer son point de vue. C'est dommage parce que ce sont toujours les mêmes arguments qui reviennent : « Ce n'est pas bien ! », « Il faut que quelqu'un le fasse. ». Au bout d'un moment, on tourne en rond.
Sinon, j'ai beaucoup aimé les dessins, et notamment le physique de l'héroïne (très belle forme d'yeux^^). C'est travaillé et les détails sont bien représentés, au point que je passais quelques minutes à les observer avant de tourner la page. Et malgré les défauts évoqués plus haut, l'histoire peut être très intéressante si elle est bien menée par la suite. À voir comment évoluent les personnages et leurs relations.
En conclusion, on peut dire que c'est un manga qui a ses faiblesses, mais aussi quelques qualités. J'espère que les tomes suivants gagneront en maturité, car c'est presque la seule chose qui manque pour en faire une bonne série. Je n'achèterai pas la suite en librairie, mais si je les trouve d'occasion ou en bibliothèque, je les prendrais sûrement.
