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Critique de mylena


Dans cette pièce de théâtre en un prologue et trois actes, Karel Capek invente le terme de robot (à partir du mot tchèque robota qui signifie corvée au sens féodal du mot). Ces robots ressemblent d'ailleurs plus à des androïdes qu'à ce que nous appelons actuellement robot, et encore, ils sont organiques et non mécaniques, proches de clones en quelque sorte, mais des clones sans âme. Ce qui frappe à la lecture de cette pièce, c'est sa modernité, tant à son époque (elle date de 1920) qu'actuellement. C'est un des textes majeurs de l'univers de la Science-Fiction. On y trouve le thème maintes fois traité depuis des robots prenant conscience d'eux-même et se révoltant contre leurs créateurs, qu'ils décident d'éliminer.
La pièce est une critique virulente du rationalisme économique sans état d'âme. C'est aussi un pamphlet contre les ventes d'armes (la première guerre mondiale vient à peine de se terminer). Les questions que l'auteur pose sur l'emploi de la robotique dans la production industrielle ne sont pas très loin de questions actuelles. C'est presque un conte philosophique dystopique. Dommage que la fin soit très classique et sans grand intérêt.
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