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Critique de leinavaleski


Dans ce tome, on retrouve Bane et Zannah mais on a aussi de nouveaux personnages comme Johun, un Jedi, ou Darovit, un ermite. Il suit immédiatement le tome précédent (La voie de la destruction) mais contient une coupure de dix années. J'avais beaucoup aimé le tome précédent mais celui-ci m'a un peu déçue, et ce pour plusieurs raisons.

Tout d'abord, j'ai repéré plusieurs fautes et mots manquants. le style de l'auteur est agréable mais ces erreurs viennent vraiment entacher la lecture et c'est dommage.

En ce qui concerne les personnages, je suis mitigée. La présence de Zannah atténue celle de Bane et on y perd en complétude des personnages. La personnalité et l'histoire de Bane ayant été développées dans le tome précédent, ce n'est pas trop gênant pour lui. Mais c'est dommage pour Zannah qui semble moins intéressante alors que certains évènements montrent plutôt qu'elle a un vrai potentiel. Elle réagit avec une ingéniosité qu'on aurait pas imaginé chez elle.

Dans le tome précédent, on avait vue sur le "côté Jedi" grâce au général Hoth, un personnage assez charismatique. Son padawan, Johun, est loin de l'égaler et de manière générale, les Jedi ont presque l'air stupides et ridicules. J'ai beaucoup aimé Darovit mais il a une si petite place qu'on ne le connait pas trop et qu'on ne le voit pas évoluer. Pourtant je pense qu'il aurait pu avoir un vrai rôle. Je trouve que c'est un défaut commun à tout le livre : ça manque de profondeur. Dans le tome précédent, les manipulations étaient très travaillées et on voyait les rouages se mettre en place. Ici, les manoeuvres des uns et des autres sont assez fades, les personnages manquent de charisme et on ne retrouve pas cette complexité qui rendait les plans de Bane si intéressants.

L'histoire est intéressante même si certaines choses sont simplement déclenchées avant d'être mises en pause pendant un long moment (Johun prévient les Jedi de la survie des Sith, on ne le croit pas et il oublie direct jusqu'à la fin, où cela lui sera rappelé. Il devient également un conseiller de Valorum, grande figure politique, mais on ne s'y intéresse qu'au cours de deux scènes, pas plus). Il est aussi un peu difficile de savoir où on va, quel est vraiment le but de toute cette histoire. Et là où j'ai vraiment eu du mal, c'est avec les récits imbriqués : rien n'indique qu'il s'agit d'un souvenir ni dans la mise en forme ni dans la narration. On passe du présent au passé, et inversement, de manière incompréhensible


C'était un bon moment de lecture mais je le trouve en dessous du précédent.
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