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Critique de ninamarijo


Douze nouvelles composent ce fascicule, coup de coeur pour moi. J'aime Iouri Kazakov pour tout ce qu'il fait surgir en nous, pour l'atmosphère intimiste et si spéciale qui se dégage de ses récits.
J'avais lu la version Folio bilingue du même titre qui rassemblait trois de ces nouvelles : Une matinée tranquille, Petite gare, et nocturne.
Ayant beaucoup aimé j'ai voulu lire l'édition complète.
Ces récits réalistes sont d'une extrême finesse. Ils pourraient paraître trop simples, si on ne considère que les thèmes choisis, mais, Iouri Kazakov d'une plume sûre et subtile décrit des scènes de la vie courante, chasse, pêche où il exalte la nature, le bonheur simple d'y folâtrer. Kazakov explore aussi l'âme humaine et ses sentiments, compassion, amour et haine.
Dans le « Bleu et le vert » ces descriptions sont étonnantes et percutantes de réalisme : les sentiments encore naïfs sont mis à nu, l'élan, les frémissements d'un amour de jeunesse et l'éveil sensuel d'un jeune homme sont d'une belle pureté. Il y a maint et maint détail qui sublime ce récit.
Iouri Kazakov a l'art de faire surgir les images et avec elles les émotions qui nous troublent et il nous place ainsi au centre du récit. On se perd dans l'immensité des paysages, une matinée tranquille, « le pèlerin marchait sur le bas-côté de la grand-route, le regard perdu au loin, dans l'azur, au-dessus d'une chaîne de collines en pente douce, coiffées de nuages immobiles, roulés en boule. »
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