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Critique de PopcornandGibberish


La cuisinière faisait partie de ces romans dont j'avais très envie de lire. Inspiré de faits réels, combat d'une femme pour sa liberté, c'est typiquement le genre de roman qui me botte bien. Pourtant ma lecture a été très compliqué.

Le roman commence pourtant bien. Nous assistons directement à son arrestation pour aller dans un hôpital afin de subir des prélèvements pour savoir si elle produit bien des bacilles de typhoïde alors qu'elle est saine. On découvre une Mary têtue et elle refuse qu'on la touche. J'ai eu dû mal à m'attacher à elle tout le long du roman. Je l'ai trouvé têtue et le fait qu'elle soit enfermée sur l'île de North Brother car elle a refusé de faire les choses à la « manière douce », m'a fait pensé que c'était bien fait pour elle..

En une centaine de pages, on suit l'évolution de Mary pendant 3 ans sur cette île. C'est parfois trop long pour des événements qui devraient être courts et trop courts pour les événements qui devraient être plus longs. Puis, arrive la deuxième partie intitulé « Liberté ». Je pense que c'est ma partie favorite du roman. Mary sort de North Brother et retrouve sa vie à New-York à condition de ne plus cuisiner et que tous les trois mois, elle aille faire des prélèvements dans un centre. C'est une partie plus romancée, plus plaisante à lire. Concernant la dernière partie du roman, c'est celle que j'ai le moins aimé car je me dis qu'au final on fait tout un pataquès pour pas grand chose..

Pour conclure, c'est une lecture en dent de scie. J'ai failli l'arrêter plusieurs fois, mais ayant déjà fait un presque abandon ce mois-ci, je me voyais mal en faire un deuxième. Je trouve que le combat pour la liberté n'est pas vraiment traité et Mary n'est pas un personnage des plus attachants.
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