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Critique de ladesiderienne


CHALLENGE ABC 2014/2015 (14/26)

C'est tout à fait par hasard que je découvre Harry Lemelman, écrivain américain décédé en 1996, et les multiples aventures qu'il a fait vivre à son rabbin David Small. Ces livres sont présentés comme des romans policiers ; c'est ce que laisse aussi entendre le résumé de l'éditeur de l'opus "Le jour où le rabbin a démissionné". Je tiens à prévenir un éventuel lecteur : qu'il ne s'attende pas à un polar au suspense insoutenable. Je précise que le supposé meurtre intervient à la 170ième page (sur 317).

Pour moi, ce livre est surtout une gentille satire de la "bonne société américaine". Il faut dire que dans la Communauté de Barnard's Crossing, où officie notre rabbin, il y a du beau monde. Il ne faut donc pas s'étonner que le premier soupçonné du meurtre de Victor Joyce (un homme détestable, coureur de jupons et de dot mais professeur d'université) soit un type avec les cheveux longs et une boucle d'oreille.
Non seulement, le soufflé a mis longtemps a gonflé mais il s'est affaissé rapidement. Pour éviter aussi bien les remous dans la communauté qu' une justice américaine très pointilleuse sur les procédures, l'affaire est très vite close sur la fin. Je trouve d'ailleurs que le rabbin ne mène pas vraiment l'enquête (ce que la série laisse supposer), il sert plutôt d'intermédiaire entre les protagonistes.

Pour résumer, ce roman est avant tout une peinture de la middle-class américaine des années 90, avec ses codes, son attachement à la religion, bref, tout ce qui préserve les apparences. L'évocation de l'évolution de l'enseignement à travers le temps, sujet évoqué puisque l'on y côtoie le milieu universitaire, en fait une lecture certes intéressante mais pas inoubliable. 12/20
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