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Critique de MadameRatou
Je suis actuellement au bout de ma vie. Ou plutôt, je suis au bout de ma vie depuis le 29 mars, jour où j'ai terminé ma lecture de ce roman. J'ai adoré le premier tome de cette saga, un sort si noir et éternel ; puis j'ai eu un coup de foudre avec le deuxième opus, un coeur si loyal et solitaire (d'ailleurs, vous pouvez retrouver les chroniques que j'ai partagées sur instagram ici). J'attendais donc beaucoup de cette fin, un serment si noble et funeste, qui devait être grandiose. Et ça ne l'a pas fait. Je ne sais pas ce qui est passé par la tête de l'autrice quand elle l'a écrite, et tout n'était pas mauvais, mais non. Je suis dégoûtée, déçue et en colère.
Commençons par parler des quatre acteurs principaux. Nous avons Rhen, un personnage qui m'a profondément marquée. Je l'ai apprécié au début de l'histoire, puis je l'ai détesté de tout mon être quand on l'a retrouvé parce qu'il a commis un acte (à mes yeux) impardonnable, et là il m'a fait beaucoup de peine. C'est assez ambivalent comme sentiment, et je ne sais toujours pas quoi penser. Mais j'en ai appris plus sur lui, sur ses incertitudes et ses traumatismes, et le moins que je puisse dire, c'est que ce jeune homme est celui qui en bave le plus dans la saga. Vous voyez, les malheurs de Sophie ? Modifiez le prénom. Il s'en prend plein la tronche, il souffre en continu, zéro temps mort, zéro répit. À ce niveau-là, c'est de l'acharnement pur et dur. Ce n'était clairement pas nécessaire. Harper, en ce qui la concerne, m'a laissée dubitative. Elle passe son temps à se débattre avec des sentiments contradictoires, à tourner en rond ou à agacer volontairement son prince. Mais elle reste loyale, courageuse, et elle ne laisse jamais tomber ceux qu'elle aime ou ceux qui en ont besoin. C'est la gentillesse, la bonté incarnée. Ils ne méritaient pas ce qui leur est arrivé. Pour ce qui est de Grey, je l'aime toujours autant — de tout mon coeur, de toutes mes tripes. Et son fameux « à jamais vôtre » me hantera longtemps encore ! Quant à Lia Mara, grosse déception. Dans les premières pages j'étais contente de la retrouver, mais plus le temps passait, plus elle m'agaçait. J'ai eu l'impression qu'elle était incapable de prendre des décisions toute seule et qu'elle avait besoin de l'approbation d'un certain jeune homme pour dire ou faire telle ou telle chose. Elle était tellement dépendante de lui, ça m'a exaspérée. Elle est censée être la reine, bon sang, pas une petite fille à qui on doit tenir la main à longueur de journée. Et je ne parle même pas de sa jalousie mal placée.. Je lui aurais mis des baffes. Quant à Lilith : meurs une bonne fois pour toutes, s'il-te-plaît.
J'ai trouvé le rythme très inégal. Nous sommes aux portes d'une guerre et sur plus de la moitié du roman, il ne se passe rien. Sauf peut-être des remises en questions, des embrouilles et des entraînements. Aussi, j'attendais beaucoup de la confrontation finale entre nos héros et celle-qui-refuse-de-trépasser-et-ne-cesse-de-revenir-pour-leur-pourrir-l'existence, et je ne vais probablement jamais m'en remettre, mais tout s'est conclu en moins de deux pages. Euh, pardon, madame Kemmerer ? J'hallucine ?? Expliquez-moi comment c'est possible qu'ils aient eu peur pour leurs vies dans les trois tomes, si c'était pour régler tous leurs problèmes en quelques lignes ??? le grain de semoule en trop sur le couscous, ç'a été Lia Mara et sa grossesse. Quand j'ai vu ça, j'ai eu envie de balancer mon bouquin contre un mur. Juste : NON. Effacez-moi ce passage sorti de nulle part qui ne sert à rien, par pitié. J'ai la haaaine.
Vous l'aurez compris, entre ce troisième tome et moi, ça ne l'a pas fait. On pourrait presque croire que je l'ai détesté. Pourtant, c'est faux. J'ai pris beaucoup de plaisir à retrouver cet univers, ces personnages (bon, d'accord, pas tous), cette ambiance, cette plume, ce style d'écriture. Mais mes attentes étaient immenses, trop peut-être, et j'ai été déçue. Tant pis, ce n'est pas dramatique (juste un peu). Au moins, je garde un excellent souvenir des deux premiers opus !
Lien : http://madameratou.fr/the-cu..
Commençons par parler des quatre acteurs principaux. Nous avons Rhen, un personnage qui m'a profondément marquée. Je l'ai apprécié au début de l'histoire, puis je l'ai détesté de tout mon être quand on l'a retrouvé parce qu'il a commis un acte (à mes yeux) impardonnable, et là il m'a fait beaucoup de peine. C'est assez ambivalent comme sentiment, et je ne sais toujours pas quoi penser. Mais j'en ai appris plus sur lui, sur ses incertitudes et ses traumatismes, et le moins que je puisse dire, c'est que ce jeune homme est celui qui en bave le plus dans la saga. Vous voyez, les malheurs de Sophie ? Modifiez le prénom. Il s'en prend plein la tronche, il souffre en continu, zéro temps mort, zéro répit. À ce niveau-là, c'est de l'acharnement pur et dur. Ce n'était clairement pas nécessaire. Harper, en ce qui la concerne, m'a laissée dubitative. Elle passe son temps à se débattre avec des sentiments contradictoires, à tourner en rond ou à agacer volontairement son prince. Mais elle reste loyale, courageuse, et elle ne laisse jamais tomber ceux qu'elle aime ou ceux qui en ont besoin. C'est la gentillesse, la bonté incarnée. Ils ne méritaient pas ce qui leur est arrivé. Pour ce qui est de Grey, je l'aime toujours autant — de tout mon coeur, de toutes mes tripes. Et son fameux « à jamais vôtre » me hantera longtemps encore ! Quant à Lia Mara, grosse déception. Dans les premières pages j'étais contente de la retrouver, mais plus le temps passait, plus elle m'agaçait. J'ai eu l'impression qu'elle était incapable de prendre des décisions toute seule et qu'elle avait besoin de l'approbation d'un certain jeune homme pour dire ou faire telle ou telle chose. Elle était tellement dépendante de lui, ça m'a exaspérée. Elle est censée être la reine, bon sang, pas une petite fille à qui on doit tenir la main à longueur de journée. Et je ne parle même pas de sa jalousie mal placée.. Je lui aurais mis des baffes. Quant à Lilith : meurs une bonne fois pour toutes, s'il-te-plaît.
J'ai trouvé le rythme très inégal. Nous sommes aux portes d'une guerre et sur plus de la moitié du roman, il ne se passe rien. Sauf peut-être des remises en questions, des embrouilles et des entraînements. Aussi, j'attendais beaucoup de la confrontation finale entre nos héros et celle-qui-refuse-de-trépasser-et-ne-cesse-de-revenir-pour-leur-pourrir-l'existence, et je ne vais probablement jamais m'en remettre, mais tout s'est conclu en moins de deux pages. Euh, pardon, madame Kemmerer ? J'hallucine ?? Expliquez-moi comment c'est possible qu'ils aient eu peur pour leurs vies dans les trois tomes, si c'était pour régler tous leurs problèmes en quelques lignes ??? le grain de semoule en trop sur le couscous, ç'a été Lia Mara et sa grossesse. Quand j'ai vu ça, j'ai eu envie de balancer mon bouquin contre un mur. Juste : NON. Effacez-moi ce passage sorti de nulle part qui ne sert à rien, par pitié. J'ai la haaaine.
Vous l'aurez compris, entre ce troisième tome et moi, ça ne l'a pas fait. On pourrait presque croire que je l'ai détesté. Pourtant, c'est faux. J'ai pris beaucoup de plaisir à retrouver cet univers, ces personnages (bon, d'accord, pas tous), cette ambiance, cette plume, ce style d'écriture. Mais mes attentes étaient immenses, trop peut-être, et j'ai été déçue. Tant pis, ce n'est pas dramatique (juste un peu). Au moins, je garde un excellent souvenir des deux premiers opus !
Lien : http://madameratou.fr/the-cu..
