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Critique de Floccus


Un beau pavé bien lourd. Les éditions Flammarion ont eu l'heureuse idée d'insérer un ruban en guise de marque-page pour éviter de perdre des lecteurs dans les méandres de l'histoire de la photographie.

J'ai surtout adoré voyager dans toute la période qui va de 1826 à 1900. C'est très émouvant de voir la première photographie qui a jamais été faite. Cette première empreinte du monde sur plaque.

Le sens de la composition est apparu très tôt. Peut-être par décalque avec la peinture qui a longtemps côtoyé l'apparition de la photographie. J'ai trouvé que les premières photos (en tout cas celles présentées) était remarquablement bien composées. Et belles, parées de leur temps de pose démesuré qui excluait toute présence humaine !

C'est une histoire parcourue par des aventuriers. Aventuriers-chimistes à la poursuite de la captation de la lumière; Indiana Jones parcourant le monde pour le fixer sur support. Les nouveaux voyageurs en chambre attendent avec excitation des images réelles de l'ailleurs. Un marché s'ouvre. Les premiers temps ne sont habités que d'amateurs, ce qui à notre époque de multi-professionalisme en production et en manipulation d'images laisse rêveur. Je me sens de la tendresse pour ces passionnés qui avaient tout à inventer.

Dès le début du XXe, on se trouve plus en terrain familier. L'exotisme des débuts s'estompe, le regard - bien qu'il soit le reflet des moeurs de l'époque - se rapproche du nôtre, les codes se mettent en place. En constant dialogue avec son temps, la photographie nous raconte l'évolution du monde.
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