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Critique de leboncoinlecture
Petit « avertissement » : la quatrième de couverture est trompeuse. Elle laisse présager que l'histoire d'amour avec Lena est centrale, ce qui n'est pas du tout le cas (elle est mentionnée pour la première fois à la page 140 de l'édition Folio, sur 182 pages...).
Le récit est construit en trois parties équilibrées : « la grande virée » (du départ de Brest à l'arrivée à Vladivostok, en passant par les Etats-Unis), « Seigneur de l'Orient » (traduction du nom russe « Vladivostok » - arrivée dans cette ville, description, missions/aventure), « aime-moi noire » (vie « installée » à Vladivostok pendant quelques semaines, où il fréquente assidument la boite de nuit « l'Aquarium » et finit par rencontrer Lena).
J'ai beaucoup aimé ce récit car il nous fait entrer dans la petite histoire de la grande Histoire (l'accueil en héros aux Etats-Unis, l'Armistice ayant été signée le jour même de leur départ de Brest ; la situation de la Russie en 1919 : le port de Vladivostok géré par les Japonais, le rail par les Tchécoslovaques, la population dans une misère effroyable, les seigneurs de guerre locaux tyranniques etc.). Il nous fait voyager en même temps que lui en décrivant les ambiances des différents lieux (aussi bien aux Etats-Unis, sur les bateaux qu'en Russie – les trajets en traineau pour se déplacer en ville !!!). Il porte un regard qui semble tout à fait honnête sur lui-même, qui il était à l'époque, jeune engagé, aviateur, 20 ans, aussi Russe que Français, amateur de grands frissons, quels que soient les moyens de les ressentir (jeux d'argent, alcool, missions dangereuses).
Un petit ouvrage qui se lit tout seul, qui fait voyager dans le temps et dans l'espace et fait vivre quelques aventures. J'adore !
Le récit est construit en trois parties équilibrées : « la grande virée » (du départ de Brest à l'arrivée à Vladivostok, en passant par les Etats-Unis), « Seigneur de l'Orient » (traduction du nom russe « Vladivostok » - arrivée dans cette ville, description, missions/aventure), « aime-moi noire » (vie « installée » à Vladivostok pendant quelques semaines, où il fréquente assidument la boite de nuit « l'Aquarium » et finit par rencontrer Lena).
J'ai beaucoup aimé ce récit car il nous fait entrer dans la petite histoire de la grande Histoire (l'accueil en héros aux Etats-Unis, l'Armistice ayant été signée le jour même de leur départ de Brest ; la situation de la Russie en 1919 : le port de Vladivostok géré par les Japonais, le rail par les Tchécoslovaques, la population dans une misère effroyable, les seigneurs de guerre locaux tyranniques etc.). Il nous fait voyager en même temps que lui en décrivant les ambiances des différents lieux (aussi bien aux Etats-Unis, sur les bateaux qu'en Russie – les trajets en traineau pour se déplacer en ville !!!). Il porte un regard qui semble tout à fait honnête sur lui-même, qui il était à l'époque, jeune engagé, aviateur, 20 ans, aussi Russe que Français, amateur de grands frissons, quels que soient les moyens de les ressentir (jeux d'argent, alcool, missions dangereuses).
Un petit ouvrage qui se lit tout seul, qui fait voyager dans le temps et dans l'espace et fait vivre quelques aventures. J'adore !
