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Critique de Jipi


Jipi
01 février 2020
Tursen enturbanné et aux dents jaunies lève les yeux vers le ciel en regardant presque indifféremment le passage d'un jet dans le ciel bleuté.

Une relation anachronique et répétitive entre une contrée médiévale survolée par les dernières technologies.

Au ras du sol rien n'a changé, La médecine est inexistante, les chameaux et les béliers s'affrontent en combat singulier jusqu'à la mort.

L'esprit est aux jeux, les petits métiers pullulent.

Tout ne tourne autour que de bourrades amicales ou injurieuses et de thés brulants sur fond de paris passionnés récompensés pour les plus chanceux par quelques billets poisseux.

Ce n'est pas le domaine de la délicatesse.

La faune est grossière, hirsute, analphabète, poussiéreuse et peu attachante.

Son unique ambition consistant à se gaver de sensations fortes en regardant ou pratiquant le sport le plus viril qui soit.

Des ruades violentes poussées à leur maximum à coups de cravaches dans des contacts dont les prouesses de plus en plus audacieuses assurent si tout va bien une célébrité durable.

Il ne faut montrer qu'une seule chose: un corps leste tournoyant sous un cheval au galop dans un monde brutal et dominateur loin des buildings et des hypermarchés.

Un royaume dédaigneux envers ces traces laissées dans l'atmosphère l'espace d'un moment par un avion répandant ses trainées blanchâtres presque dans l'anonymat.

Les cavaliers John Frankenheimer 1971.
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