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Critique de Pois0n


Et voilà, c'est fini. Je suis venu à bout du tas de Harlequin vintage ramené par ma mère en Janvier et entamé début Février. Depuis, à deux ou trois exceptions (comprenez service presse...) près, je n'aurai donc lu que ça, les enchaînant dans un ordre déterminé par la lecture des résumés, du moins emballant au plus tentant. J'imaginais en avoir fini en à peine un mois... c'était sans compter sur une santé aléatoire, quelques imprévus et le NaNoWriMo d'Avril. Mais voilà, c'est fait. Ce bond dans le passé aura recelé autant de bonnes que de (très, très, très...) mauvaises surprises mais globalement, ce n'était pas pire avant. Ni mieux. C'était une expérience sympathique et je relirai sans doute certains de ces livres plus tard. D'autres, assurément jamais !

Trêve de blabla, parlons donc d'Aurore et Sebastian, gardé chaudement de côté jusqu'à la fin.

Je dois avouer m'être attendu à autre chose qu'à une histoire se déroulant au même endroit, à savoir une luxueuse villa, 80% du livre. Tant pis pour l'envie de voyage.

Le début du roman ne semble guère crédible. Certes, les histoires de mariages arrangés et de chantage sont légion dans le genre, mais ici, tout ça semble définitivement trop... tout. La soeur disparue, les trafiquants de drogue, l'ultimatum sorti de nulle part, les engueulades entre Aurore et Sebastian...
Il faut du temps, beaucoup de temps, avant que tout ne se mette en place. le temps que Sebastian, quoique pas irréprochable, se révèle un type finalement plutôt respectueux, qu'Aurore arrête de prendre de mauvaises décisions et qu'on fasse la connaissance de la très chouette Judy, pouf, le livre est terminé. Sans oublier le manque de décor qui se fait cruellement sentir : pas grand-chose ne nous immerge au Mexique, hormis les nombreux mots en espagnol dans une grande partie des dialogues.
C'est dommage parce que le potentiel était indéniablement là, en dépit d'un rebondissement plutôt artificiel vers la fin.

Clairement, Aurore et Sebastian n'est pas le mauvais roman que l'on pouvait craindre à la lecture du premier chapitre, et se révèle même étonnamment moderne dans son traitement du féminisme ou via la figure de Judy. On a seulement l'impression qu'il ne s'y passe pas grand-chose. Les chapitres sont plutôt longs (le livre n'en contient que six) et le tout manque pas mal de vraies péripéties. Même l'épilogue, pourtant longuement amené, tombe un peu vite.

Pas le pire vintage de la pile, mais pas le meilleur non plus.
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