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Critique de Meps


Meps
31 décembre 2021
Le choix de ce livre a une histoire, comme souvent avec moi. Quand nous allons à la médiathèque, après avoir le plus rapidement possible choisi les livres pour moi, nous allons nous installer avec mon fils côté livres pour enfants, ils ont remis les tapis et gros coussins pour s'installer (après une période anti-covid où on ne devait pas stationner...) et mon fils en profite pour aller chercher des livres par lui-même, ce qui me permet de voir vers quoi va son choix et faire une sélection entre ce qu'il aime et ce que je choisis pour lui.
Ce livre en revanche fait partie d'une troisième catégorie plus rare, puisque c'est un livre choisi pour lui par une petite fille qui se trouvait là. Et du coup en partant, impossible de faire autrement, pour lui comme pour moi, que d'emprunter le livre !

Nao semble être un personnage récurrent de l'auteur Kimiko, et donc ce livre semble être logiquement le premier de la série, vu son titre. L'intrigue est plutôt simple (Milo, le copain de Nao refuse de jouer avec lui, ce qui le rend très triste et il va se consoler avec son doudou qui lui ne l'abandonne jamais) mais correspond totalement aux enjeux du quotidien de mon fils (3 ans). le dessin est assez naïf, on peine à définir qui est le personnage (une souris avec un pyjama déguisement de lapin) mais en tout cas l'identification fonctionne.

Deux réactions de mon fils (je trouve que c'est lui le meilleur critique de ce genre de livre, donc je vous livre son avis subjectif):
- il est mort de rire à chaque fois que j'"interprète" le moment où Nao est le plus triste qu'on refuse de jouer avec lui (le texte est particulièrement bien écrit pour qu'on l'interprète et le visage de Nao est en gros plan, ce qui doit bien renforcer pour lui l'effet miroir)
- il nomme toujours le livre "Milo", le nom du copain qui refuse de jouer. Sans doute surtout parce que comme c'est Nao qui parle le plus, il interpelle toujours Milo. Mais peut-être aussi parce que c'est ce personnage revêche qui l'a plus marqué que le tristounet Nao.

Voilà pour le contexte et la critique commune père-fils de ce petit album jeunesse. Je tâcherais de le faire plus souvent avec les livres les plus marquants.
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