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Critique de Meps
Après l'horreur de la violence aveugle et inhumaine... l'horreur du désespoir profondément humain...
Il faut avoir le coeur bien accroché quand on décide de se lancer dans la saga Walking Dead. La fin du tome précédent m'avait plongé dans une sorte de sidération, avec la mort de tant de personnages clés de l'histoire en quelques pages. J'avais besoin d'une pause avant de réenclencher ce qui ne pouvait qu'être un nouvel arc narratif. Et visiblement les auteurs ont matérialisé cette sidération qu'ils cherchaient à obtenir chez le lecteur. Les premières pages de ce tome 9 sont avares en mots mais pas en émotion. Une double page inouïe, sans paroles avec la succession de case marquant le jour et la nuit du passage du temps, dans un monde qui s'est effondré. La séquence du téléphone, je n'en dis pas plus, mais épique ! Une deuxième apocalypse, comme le décrit bien le quatrième de couverture.
Le milieu du tome serait presque décevant de trop de retour à une normalité antérieure, presque trop de moments "heureux" quand on aurait envie de se morfondre avec les personnages dans une sorte de spleen du "à quoi ça sert de continuer puisqu'on va tous mourir ?". Les auteurs devaient avoir besoin de se remonter le moral avec des moments moins lourds.
La fin du tome marque la vraie relance de l'arc suivant, avec de nouveaux objectifs, des nouveaux personnages (faut bien remplacer les morts, ma p'tite dame). Et la perspective de ce qui pourrait arriver donne vraiment envie de continuer la série.
Un tome très équilibré en tout cas, sans doute un des meilleurs depuis le début, dans une série d'action qui peut se permettre sans aucun souci des temps de "pause" (ça tue quand même du zombie à foison, pas d'inquiétude) pour pleurer ses morts avec ses lecteurs, comme un respect dû même aux personnages de fiction.
Il faut avoir le coeur bien accroché quand on décide de se lancer dans la saga Walking Dead. La fin du tome précédent m'avait plongé dans une sorte de sidération, avec la mort de tant de personnages clés de l'histoire en quelques pages. J'avais besoin d'une pause avant de réenclencher ce qui ne pouvait qu'être un nouvel arc narratif. Et visiblement les auteurs ont matérialisé cette sidération qu'ils cherchaient à obtenir chez le lecteur. Les premières pages de ce tome 9 sont avares en mots mais pas en émotion. Une double page inouïe, sans paroles avec la succession de case marquant le jour et la nuit du passage du temps, dans un monde qui s'est effondré. La séquence du téléphone, je n'en dis pas plus, mais épique ! Une deuxième apocalypse, comme le décrit bien le quatrième de couverture.
Le milieu du tome serait presque décevant de trop de retour à une normalité antérieure, presque trop de moments "heureux" quand on aurait envie de se morfondre avec les personnages dans une sorte de spleen du "à quoi ça sert de continuer puisqu'on va tous mourir ?". Les auteurs devaient avoir besoin de se remonter le moral avec des moments moins lourds.
La fin du tome marque la vraie relance de l'arc suivant, avec de nouveaux objectifs, des nouveaux personnages (faut bien remplacer les morts, ma p'tite dame). Et la perspective de ce qui pourrait arriver donne vraiment envie de continuer la série.
Un tome très équilibré en tout cas, sans doute un des meilleurs depuis le début, dans une série d'action qui peut se permettre sans aucun souci des temps de "pause" (ça tue quand même du zombie à foison, pas d'inquiétude) pour pleurer ses morts avec ses lecteurs, comme un respect dû même aux personnages de fiction.
