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Critique de Fandol


Il a fallu que j'arrive au vingt-septième volume de cette série culte interminable pour que je me décide enfin à en écrire quelques mots… Cette histoire US de zombies, Walking dead se poursuit de rebondissements en rebondissements. Elle est aussi adaptée sous forme de série pour la télévision, Robert Kirkman, le scénariste de la BD, étant impliqué dans la série TV.

Avec Charlie Adlard (dessin), Stefano Gaudiano (encrage) et Cliff Rathburn (trame et niveaux de gris), Kirkman a réussi le prodige de nous captiver sans nous lasser, tout en sacrifiant régulièrement quelques personnages attachants. Restent surtout Rick, l'ancien policier de la première heure qui mène la communauté d'Alexandria ; Carl, son fils, qui vit avec ceux de la Colline ; Andrea, la compagne actuelle de Rick, très adroite au tir ; Michonne, la meilleure amie de Rick ; Maggie Green qui dirige la Colline ; Negan, un homme très dangereux qui nous a fait frémir d'horreur quelques épisodes auparavant et qui s'est échappé ; Dwight, l'ex-adjoint de Negan, qui est avec Rick…
Depuis quelques épisodes, les Chuchoteurs, ces survivants qui se recouvrent avec la peau des morts, sont entrés en piste pour nous effrayer encore davantage. Negan a réussi à supprimer Alpha, leur leader mais ils n'abdiquent pas d'autant plus que la fille d'Alpha, Lydia, a choisi de vivre avec les survivants normaux…
Toujours en noir et blanc et beaucoup de gris, ce numéro 27 offre beaucoup de petites vignettes mais Rick semble avoir vieilli malgré ses 38 ans, marqué par toutes les épreuves subies. Quand un danger est évité, une menace écartée, en voilà une autre qui surgit et menace de disparition ces survivants auxquels nous sommes attachés.
La horde des zombies est toujours là, menaçante. Des pages mystérieuses, surprenantes, en rupture du récit, intriguent et alimentent le suspense. Remarquablement dessiné, un visage horrifié suivi d'une double page révèle ce qui va suivre car les visions d'horreur, de sang, de mort sont nombreuses.
Si Eugène pose problème avec sa radio, il faudra attendre d'autres volumes pour savoir car le suspense est bien entretenu et maîtrisé, tendresse et sentiments ne sont pas absents avant qu'une bataille gigantesque nous plonge dans une double page. C'est Carl qui rappelle que toutes les choses faites auparavant « nous rappellent pourquoi on se bat si fort : pour être des gens bien. »

Avant de nous offrir une belle galerie très expressive d'illustrations en couleurs signées Charlie Adlard et Dave Stewart, Walkind dead nous a laissé avec une double page terrible car une horrible menace plane et le suspense insoutenable nous fait désirer encore plus le numéro 28 !


Lien : https://notre-jardin-des-liv..
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