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Critique de MonsieurHyacinthe


Avec le temps, à force de lire chacune de ses propositions, Kokor m'est un ami précieux, le genre d'ami qui ignore votre existence, et pourtant, pour lequel vous mangeriez un yaourt périmé, comme ça, d'une traite, à sa place, pour le sauver d'un mauvais pari de fin de soirée.

D'ailleurs, dit-on du mal de ses amis ? On leur dit la vérité en tout cas, c'est ma façon d'oeuvrer, ma philosophie. On se doit la vérité. Or ici. Encore une fois. J'ai adhéré à tout ! Un grand cru à mes yeux. Que voulez-vous, ce type-là me bouleverse. Il me parle d'un nuage et je pleus. Il évoque une brune perdue, et je bruine. Je suis une éponge à Kokor, un réceptacle à sentiments. Tout ce qu'il dit, croque, dessine me parle et me touche.

« Le commun des mortels » n'est pas né sous le signe de lumière. La proposition est noire, désabusée, profonde. Alors une version sombre de Kokor, c'est une brûlure encore plus vive en moi, mais qui fait mouche, avec résonance et émotion brute, brutale même. Cela ne s'explique pas toujours. Certains artistes sont sur votre longueur d'ondes. Ca fait mal, autant que ça ne fait de bien.

Ici, rien de glauque à mes yeux, tout de poétique, non-dit et sous-entendu, l'histoire se laisse apprivoiser petit à petit. Toujours cette dualité de personnages qui caractérise tant l'auteur, l'un toujours bavard, l'autre toujours plus taiseux, des espoirs, de l'esprit, des femmes perdues, des hommes perdants. Tout simplement, j'aime.
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