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Critique de Lencreuse


Dans une campagne jamais nommée, Gus McKolette et Ladislas Quint sont engagés pour remettre à neuf un bar-restaurant à l'abandon. le premier, barman et le second, factotum, vont devoir unir leurs forces pendant un mois, à l'issue duquel débarquera le « patron », à 22h15 précises. Il flotte un air de mystère dans ce lieu délabré : l'embauche de Gus McKolette s'est faite sans même qu'il rencontre le fameux patron et le sol du restaurant abandonné de lettres adressées à une certaine Alice McKolette. Des lettres que Gus vit comme une provocation car Alice semble faire partie d'une vie qu'il a décidé d'oublier. Si Ladislas Quint a la parole facile, même un peu trop et n'a de cesse de réparer et peindre, Gus lui, vit au ralenti et enfermé dans un silence difficile à briser. Seuls quelques faits étranges le font sortir de sa réserve : d'étranges traces dans le béton frais ou quelques remarques de Ladislas, qui semble finalement le connaître bien plus qu'il ne veut l'avouer.

Malgré le dessin réaliste de Kokor, le scénario, lui, flirte sans cesse avec le surnaturel et le mystère, avant d'y entrer franchement, livrant un dénouement étonnant et original. le personnage de Ladislas Quint est à la fois agaçant et attachant ; derrière sa logorrhée et son hyperactivité, on sent poindre des peurs, celle de la solitude, de l'inutilité ? Gus reste un mystère, il dévoile finalement bien peu ce passé qui semble tant lui peser et j'avoue que j'aurais bien aimé en savoir un peu plus, en curieuse que je suis.
Lien : http://lencreuse.over-blog.com
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