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Critique de jeanbiscotte
J'avais eu plusieurs échos positifs de Dean Koontz et de ses romans plus anciens et j'avais envie de découvrir cet auteur. Aussi, lorsque j'ai vu que Babelio l'offrait en partenariat dans le cadre de l'opération Masse Critique, j'ai sauté sur l'occasion. le résumé était alléchant, mais je ne savais toutefois pas trop à quoi m'attendre et je craignais un scénario un peu convenu.
Un peu rocambolesque, le début est néanmoins très prenant et on se met aisément à la place de Tim. Que faire dans pareille situation ? Comment vivre avec la culpabilité d'avoir condamné une femme à une mort certaine, s'il n'avait pas réagi ? Ce même début est assez hilarant, la conversation entre le barman et Tim, leurs petites remarques et piques sont tout bonnement tordantes.
Cependant, là n'est pas l'attrait principal du roman. Celui-ci réside dans les personnages. Que ce soit, Tim, Linda ou le mystérieux tueur à gages, ils sont tous extrêmement bien travaillés. Ils ont un passé trouble et pas mal de squelettes dans leur placard semble-t-il. Ils ont un caractère bien trempé, une bonne dose de cran et sortent tous, sans exception, de l'ordinaire. le plus tortueux, le plus étrange et le plus intrigant est cependant le tueur à gages. Ses pensées et sont comportement sont effroyables et l'auteur parvient, sans trop en dire, à nous faire comprendre à quel point cet être est dérangé.
Le récit est structuré de telle manière que d'un chapitre à l'autre, on passe d'un protagoniste à l'autre. Ce procédé crée un suspense et une tension qui obligent le lecteur à tourner la page, à lire un autre chapitre, puis un autre et ainsi de suite. C'est somme toute ce qu'on attend d'un bon thriller : qu'il nous tienne en haleine.
En outre, Dean Koontz dissémine ça et là des piques acérées à l'encontre de la société de consommation, de la télévision, du rôle des médias, bref de la société actuelle. Il plane d'ailleurs sur ce roman un air de nostalgie.
Petit bémol toutefois, la fin me paraît un peu bâclée, la résolution un peu simple. Je ne veux pas trop en dire, mais j'ai comme un petit goût de trop peu lorsque je porte un regard rétrospectif sur cette lecture, un sentiment de « tout ça pour ça ». Je n'irai pas jusqu'à dire que la fin est mauvaise, tant s'en faut ! Mais je m'attendais à quelque chose d'autre et le dénouement me semble un peu trop « rose ».
Dans l'ensemble, Un type bien est un thriller de bonne facture qui se lit rapidement car une tension latente est omniprésente, les personnages sont fouillés et riches (j'oserais presque dire que rien que pour ça le livre vaut le détour), mais la fin est un petit peu décevante par rapport au reste du roman qui est excellent.
Un peu rocambolesque, le début est néanmoins très prenant et on se met aisément à la place de Tim. Que faire dans pareille situation ? Comment vivre avec la culpabilité d'avoir condamné une femme à une mort certaine, s'il n'avait pas réagi ? Ce même début est assez hilarant, la conversation entre le barman et Tim, leurs petites remarques et piques sont tout bonnement tordantes.
Cependant, là n'est pas l'attrait principal du roman. Celui-ci réside dans les personnages. Que ce soit, Tim, Linda ou le mystérieux tueur à gages, ils sont tous extrêmement bien travaillés. Ils ont un passé trouble et pas mal de squelettes dans leur placard semble-t-il. Ils ont un caractère bien trempé, une bonne dose de cran et sortent tous, sans exception, de l'ordinaire. le plus tortueux, le plus étrange et le plus intrigant est cependant le tueur à gages. Ses pensées et sont comportement sont effroyables et l'auteur parvient, sans trop en dire, à nous faire comprendre à quel point cet être est dérangé.
Le récit est structuré de telle manière que d'un chapitre à l'autre, on passe d'un protagoniste à l'autre. Ce procédé crée un suspense et une tension qui obligent le lecteur à tourner la page, à lire un autre chapitre, puis un autre et ainsi de suite. C'est somme toute ce qu'on attend d'un bon thriller : qu'il nous tienne en haleine.
En outre, Dean Koontz dissémine ça et là des piques acérées à l'encontre de la société de consommation, de la télévision, du rôle des médias, bref de la société actuelle. Il plane d'ailleurs sur ce roman un air de nostalgie.
Petit bémol toutefois, la fin me paraît un peu bâclée, la résolution un peu simple. Je ne veux pas trop en dire, mais j'ai comme un petit goût de trop peu lorsque je porte un regard rétrospectif sur cette lecture, un sentiment de « tout ça pour ça ». Je n'irai pas jusqu'à dire que la fin est mauvaise, tant s'en faut ! Mais je m'attendais à quelque chose d'autre et le dénouement me semble un peu trop « rose ».
Dans l'ensemble, Un type bien est un thriller de bonne facture qui se lit rapidement car une tension latente est omniprésente, les personnages sont fouillés et riches (j'oserais presque dire que rien que pour ça le livre vaut le détour), mais la fin est un petit peu décevante par rapport au reste du roman qui est excellent.
