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Critique de Mioon
Après avoir adoré les tomes 1 et 2 de cette BD, je me suis tout naturellement dirigée vers le tome 3, qui annonce la couleur dès sa couverture : nous suivrons cette fois-ci Eileen le Corbeau, la chasseuse de chasseurs.
Eileen est un PNJ récurrent de Bloodborne qu'on croise plusieurs fois au cours du jeu. En plus de nous donner quelques informations intéressantes, elle dispose également d'un rôle capital au sein d'une Yharnam rongée par la Chasse et ses conséquences : elle est là pour achever les autres chasseurs qui ont perdu la raison et ont cédé face à la malédiction du Sang. Autant dire que ce personnage est très particulier, et en apprendre davantage sur elle est donc appréciable.
Contrairement aux deux tomes précédents qui étaient facilement compréhensibles (pour qui a joué au jeu et s'est intéressé au lore en tout cas, sinon ça ne sert strictement à rien de les lire, je rappelle quand même que Bloodborne est une licence FromSoftware avec tout ce que ça implique), ce tome 3 est lui beaucoup plus confus. Et s'il serait évident de le critiquer pour ça, j'ai au contraire trouvé que cette forme ardue collait très bien avec le fond, avec l'esprit vacillant de cette Eileen qui en a déjà trop vu mais se rattache désespérément à son rôle de chasseuse de chasseurs. Comme on peut le comprendre dans le jeu, son passé la hante, sa vie la hante, son rôle aussi. Eileen incarne une sorte de vertu et de moralité, mais les affres du Sang la guette aussi. Elle est totalement perdue, et cette question du ''quand suis-je ?'' l'illustre parfaitement. Pour qui a terminé le jeu et son DLC, cette question est également des plus cynique et cruelle.
Tout au long de ce tome, on assiste aux doutes et au lent basculement de Eileen, avec des motifs qui reviennent avec une insistance entêtante : le temps, les yeux, le lac... et cette lune si rouge qui la mènera à Byrgenwerth comme on pouvait s'en douter. Une fois là, c'est aussi l'occasion d'assister à une scène à la fois très étrange et presque poétique :
En bref, je trouve que ce tome 3 est tout aussi intéressant et magnifique visuellement que les autres.
Eileen est un PNJ récurrent de Bloodborne qu'on croise plusieurs fois au cours du jeu. En plus de nous donner quelques informations intéressantes, elle dispose également d'un rôle capital au sein d'une Yharnam rongée par la Chasse et ses conséquences : elle est là pour achever les autres chasseurs qui ont perdu la raison et ont cédé face à la malédiction du Sang. Autant dire que ce personnage est très particulier, et en apprendre davantage sur elle est donc appréciable.
Contrairement aux deux tomes précédents qui étaient facilement compréhensibles (pour qui a joué au jeu et s'est intéressé au lore en tout cas, sinon ça ne sert strictement à rien de les lire, je rappelle quand même que Bloodborne est une licence FromSoftware avec tout ce que ça implique), ce tome 3 est lui beaucoup plus confus. Et s'il serait évident de le critiquer pour ça, j'ai au contraire trouvé que cette forme ardue collait très bien avec le fond, avec l'esprit vacillant de cette Eileen qui en a déjà trop vu mais se rattache désespérément à son rôle de chasseuse de chasseurs. Comme on peut le comprendre dans le jeu, son passé la hante, sa vie la hante, son rôle aussi. Eileen incarne une sorte de vertu et de moralité, mais les affres du Sang la guette aussi. Elle est totalement perdue, et cette question du ''quand suis-je ?'' l'illustre parfaitement. Pour qui a terminé le jeu et son DLC, cette question est également des plus cynique et cruelle.
Tout au long de ce tome, on assiste aux doutes et au lent basculement de Eileen, avec des motifs qui reviennent avec une insistance entêtante : le temps, les yeux, le lac... et cette lune si rouge qui la mènera à Byrgenwerth comme on pouvait s'en douter. Une fois là, c'est aussi l'occasion d'assister à une scène à la fois très étrange et presque poétique :
En bref, je trouve que ce tome 3 est tout aussi intéressant et magnifique visuellement que les autres.
