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Critique de Syl


Jasper et Ombe ont commencé par être stagiaires, et, au fil de leur formation, ils deviennent de plus en plus indépendants…

« Take a long holiday, let your children play
If ya give this man a ride, sweet memory will die
Killer on the road,… »

Jasper s'accroche à Ombe. Sur la moto pilotée par la jeune fille, ils sont tous les deux des chevaliers, des oiseaux, l'air, la liberté, ils s'évadent.
Il est heureux, il se chante « Riders on the storm » des Doors, il fait nuit, c'est Noël, les lumières de la ville deviennent des faisceaux, il est avec la fille la plus formidable, elle pourrait être son amie de coeur, sa soeur, son complément.
C'est ça le bonheur.

« Riders on the storm, riders on the storm,
Into this house we're born, into world we're thrown
Like a dog without a bone, an actor out on loan.
Riders on the storm. »

« Bip. Bip. Bip…
Je suis dans un lit. Un lit blanc. Tout est blanc autour de moi.
Au-dessus de ma tête, une poignée se balance mollement. Des appareils clignotent. Une aiguille est plantée dans mon bras. »

… Riders on the strom…
« The world on you depends, our life will never end.
Le monde dépend de toi, jamais notre vie ne finira ».


Le bonheur n'est plus, mais il reste la vengeance.
Que les ombres qui fracassent les espérances sur le bitume se terrent profondément ! Aucun asile, pas même une morgue, ne pourra les protéger.
.

Ce billet sera différent des autres. Je ne veux pas vous en dévoiler l'essence. Je vous dirai seulement que ce tome chagrin est très beau. Nous le commençons avec beaucoup de sensibilité et des pensées vers les auteurs.
Jasper va mener une enquête grâce à des sortilèges et la magie prendra une dimension importante dans ce volume. le jeune stagiaire devient un justicier sans pardon, comme un Clint Eastwood dans « Impitoyable »… Il semblerait que les formules n'aient plus de secret pour lui.
Cavalier solitaire, il parvient à faire corps et âme avec un esprit qui l'aidera dans sa combativité et sa constance. Au 13, rue du Horla, Walter et Mademoiselle Rose se retrouvent désemparés et lancent sur les traces de Jasper, deux jeunes recrues.
La série devient plus tragique et renvoie le lecteur à une intrigue bien plus sombre qu'il ne l'aurait imaginée. Une organisation part en croisade comme au temps de l'inquisition.

Je terminerai par un passage du livre… Jasper face au danger et Ombe qui lui dit :

« - Renonce à ta vengeance. Passe la main à Walter.
– J'y ai songé, vois-tu. Ces dernières heures, j'ai eu moult occasion de cogiter !
– Et alors ?
– Tu te rappelles ces films dans lesquels le héros tient, à la fin, entre ses mains, le salaud qui a tué sa femme ou son fils ou son meilleur ami ? Et qui l'épargne, au nom de je ne sais quelle morale à la con ?
- Je me les rappelle très bien.
- Eh bien, ces films m'ont toujours énervé.
- Pareil pour moi !
- Alors tu vois, je ne sais pas pourquoi mais j'imagine très bien Walter dans le rôle du héros débile pardonnant l'impardonnable. (…)
Un Agent qui marche va plus loin qu'une Association assise. »

A bientôt pour le sixième, Série à recommander +++
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