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Critique de gill
"Étienne" est une comédie très parisienne. C'est une tragi-comédie bourgeoise d'où émergent trois figures principales, celles du fils, du père et de la mère.
Représentée pour la première fois, en avril 1930, au théâtre Saint-Georges, cette pièce est principalement l'étude du caractère d'un adolescent de son époque, bien qu'il ne semble ni moderne, ni à la page.
Étienne, 17 ans, est en lutte ouverte avec son père, monsieur Lebarmécide, chef de bureau des réclamations dans un grand magasin. Si le fils est en révolte, Fernand, le père, lui, laisse entrevoir de l'ironie et Simone,la mère, est toute à son attendrissement.
Les personnages sont des gens de tous les jours, l'action est la plus simple qui soit.
L'adolescent se refuse à devenir vétérinaire. Rien qu'à cette idée quand il prend un dictionnaire, il sent le pipi de chat et dans la rue quand il croise un chien, il baisse les yeux. Torturer de pauvres bêtes sans pouvoir leur expliquer et sentir la crotte malade comme son oncle Émile... Il n'y aura jamais assez d'examinateurs pour le recaler au bachot !
Il préfère écrire de la poésie, des romans, des pièces de théâtre. Il veut être un grand écrivain. Et pour ne pas crever de faim, il écrira un roman sur son père qui fera se tordre le monde entier et lui apportera succès et renommée.
Dès les premières scènes le drame se noue.
Les rebondissements comptent moins d'ailleurs que la peinture faite de l'atmosphère et du milieu.
Pierre Véber, en sortant de la répétition générale, écrivit dans "Le Petit Journal" : "Il y a dans cet ouvrage un curieux mélange de théâtre classique et de philosophie brutale, de vérité et d'artifice, d'émotion et de cynisme. Mais je vous garantis que c'est l'oeuvre d'un lettré et d'un remarquable écrivain....".
Il reste aujourd'hui que ce morceau de Théâtre est un beau texte, ironique, devenu un peu vieillot mais pourtant souvent savoureux.
Représentée pour la première fois, en avril 1930, au théâtre Saint-Georges, cette pièce est principalement l'étude du caractère d'un adolescent de son époque, bien qu'il ne semble ni moderne, ni à la page.
Étienne, 17 ans, est en lutte ouverte avec son père, monsieur Lebarmécide, chef de bureau des réclamations dans un grand magasin. Si le fils est en révolte, Fernand, le père, lui, laisse entrevoir de l'ironie et Simone,la mère, est toute à son attendrissement.
Les personnages sont des gens de tous les jours, l'action est la plus simple qui soit.
L'adolescent se refuse à devenir vétérinaire. Rien qu'à cette idée quand il prend un dictionnaire, il sent le pipi de chat et dans la rue quand il croise un chien, il baisse les yeux. Torturer de pauvres bêtes sans pouvoir leur expliquer et sentir la crotte malade comme son oncle Émile... Il n'y aura jamais assez d'examinateurs pour le recaler au bachot !
Il préfère écrire de la poésie, des romans, des pièces de théâtre. Il veut être un grand écrivain. Et pour ne pas crever de faim, il écrira un roman sur son père qui fera se tordre le monde entier et lui apportera succès et renommée.
Dès les premières scènes le drame se noue.
Les rebondissements comptent moins d'ailleurs que la peinture faite de l'atmosphère et du milieu.
Pierre Véber, en sortant de la répétition générale, écrivit dans "Le Petit Journal" : "Il y a dans cet ouvrage un curieux mélange de théâtre classique et de philosophie brutale, de vérité et d'artifice, d'émotion et de cynisme. Mais je vous garantis que c'est l'oeuvre d'un lettré et d'un remarquable écrivain....".
Il reste aujourd'hui que ce morceau de Théâtre est un beau texte, ironique, devenu un peu vieillot mais pourtant souvent savoureux.
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