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Critique de Colchik
Tout dans ce roman sonne faux, depuis le pseudonyme de la narratrice, Emily Marquises, jusqu'aux dialogues consternants de fausse absurdité et de dérision alambiquée. Il paraît que certains s'écoutent parler, mais d'autres s'écoutent écrire, et c'est le cas de ce jeune homme bien né.
Donc une ancienne chanteuse de cabaret, Emily Marquises, fait une croisière dans les Caraïbes pour échapper aux fêtes de fin d'année. Elle passe ses nuits dans le bar désert du paquebot, se montre fort désagréable avec le petit personnel et regagne sa cabine toujours fort saoule. Elle affecte de porter un costume d'homme, une banane de cheveu blanc (le comble de l'excentricité pour notre auteur) et de se conduire avec grossièreté. Elle rencontre au cours de ses errances nocturnes Vittorio, un pianiste qui se déplace en scooter des mers au gré de ses engagements. de longs monologues leur tiennent lieu de conversation. Elle a eu une enfance malheureuse, un petit frère tué par des écoliers vindicatifs, un père meurtrier de sa mère, une vie de patachon... Il a été abandonné dans une corbeille devant le Colisée, a été recueilli par un libraire érudit, n'est jamais allé à l'école... À la fin de la semaine, il reprend son scooter, disparaît, elle se jette à l'eau. Enfin, nous sommes sauvés d'une lecture où s'enchaînent invraisemblances et blagues poussives.
Donc une ancienne chanteuse de cabaret, Emily Marquises, fait une croisière dans les Caraïbes pour échapper aux fêtes de fin d'année. Elle passe ses nuits dans le bar désert du paquebot, se montre fort désagréable avec le petit personnel et regagne sa cabine toujours fort saoule. Elle affecte de porter un costume d'homme, une banane de cheveu blanc (le comble de l'excentricité pour notre auteur) et de se conduire avec grossièreté. Elle rencontre au cours de ses errances nocturnes Vittorio, un pianiste qui se déplace en scooter des mers au gré de ses engagements. de longs monologues leur tiennent lieu de conversation. Elle a eu une enfance malheureuse, un petit frère tué par des écoliers vindicatifs, un père meurtrier de sa mère, une vie de patachon... Il a été abandonné dans une corbeille devant le Colisée, a été recueilli par un libraire érudit, n'est jamais allé à l'école... À la fin de la semaine, il reprend son scooter, disparaît, elle se jette à l'eau. Enfin, nous sommes sauvés d'une lecture où s'enchaînent invraisemblances et blagues poussives.
