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Critique de dancingbrave


Ce roman autobiographique nous décrit l’une des deux années passées par l’auteur dans un collège de Virginie en 1954 1956.
A travers ses descriptions des mœurs des collégiens formant une collectivité très étroite, on entre-aperçois l’un des fondements de la mentalité particulière des américains; Notamment ce qui en fait un peuple si soudé, si collectif.

Le conformisme est poussé à l’extrême et explique que ce peuple se distingue des autres jusque dans ses mimiques.

Si les acteurs américains jouent tous de la même façon c’est non seulement pour suivre les rituels, mais aussi parce qu’il ne se conçoit pas de pouvoir jouer autrement. Sur le campus tous les collégiens et leurs « dates » se doivent de s’habiller selon les mêmes règles et se comporter de la même façon. Tous écart entraîne, au mieux, les regards désapprobateurs.
Au sein du collège une commission d’étudiants existe surveillant tout écart de conduite et rappelle la nécessité d’intégrer l’esprit de corps.

Quelques passages faisant allusion au sexe ne m’ont pas paru nécessaires si ce n’est par esprit de vantardise.

Souvent la personnalité quelque peu prétentieuse de Labro efface les éléments qui auraient pu édifier le lecteur sur l’esprit américain.
Mais n’oublions pas que ce texte est un roman avant d’être une étude ethnologique.
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