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Critique de aliceintheothersideofthebooks


Je lis la quatrième de couverture et là je me dis « chouette ! un retour aux seventies sur fond de (je cite :) musique rock et psychédélique » !

Sauf que, à part la forte ressemblance entre l'un des personnages et Brian Jones, le guitariste mythique des Pierres qui Roulent (bon d'accord, des Rolling Stones ! si on ne peut plus rigoler…), auquel il doit d'ailleurs son surnom (le personnage, pas le guitariste), mon voyage dans le passé s'est plutôt apparenté à un circuit touristique à bord d'un vieux bus aux assises en similicuir, qui vous arrachent bien la peau des cuisses en pleine canicule si vous avez le hasard d'être en mini-jupe (ce qui ne risque pas de m'arriver) ou en short (on ne pourra pas m'accuser de sexisme), et qui vous offre en prime de puissants remugles de tabac froid, d'alcool et de sueur mêlés.

À l'embarquement nous nous retrouvons en compagnie de trois personnages liés entre eux par le biais de leurs pérégrinations mentales : une jeune femme mariée qui ne parvient guère à résister aux charmes des beaux spécimens de la gent masculine, notamment Brian (le personnage, je précise), lequel, par respect à l'égard du mari de la belle en chaleur, décide de monter sur sa Motobécane, malgré l'orage qui gronde, et reprendre la route ; Brian donc (toujours le personnage), monté sur son étalon à deux roues, brave la pluie, tout en se remémorant ces années lointaines où ses amis et lui, autodénommés « Les derniers des Mohicans », vivaient la vie comme une partition de musique (et c'est là que nous avons droit à une énumération exhaustive de chanteurs, musiciens et groupes), au milieu des bouteilles d'alcool et des stupéfiants ; finalement, un journaliste, qui n'a pas eu la même considération envers le mari de la belle en chaleur et qui, fidèle serviteur de la dame, lui offre son corps (à la belle) pour faire baisser sa température, tout en pensant à Brian (le personnage, toujours et encore) dont sa tête lui dit quelque chose (certes, il ressemble au guitariste mythique mais il a l'impression de l'avoir déjà vu quelque part).

À l'arrêt, la fin est d'une certaine façon tout à fait probable, même si on ne s'y attend pas forcément, et elle serait presque comique si elle n'était pas triste. Quant au voyage en soi, et ce malgré l'architecture narrative qui est tout à fait plaisante, je l'ai trouvé long, très long…

Bref, je suis la seule fautive parce que, faute de casque, je n'ai pas réussi à monter sur la Motobécane de Brian. Par contre, s'il y a une chose que j'ai retenue, c'est que Brian is not in the kitchen !


Lien : https://www.instagram.com/al..
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