J'ai refermé ce livre avec un seul en mot en bouche : Grand !
Benedict, métis iranienne par sa mère et suisse par son père est maître en littérature comparée à Lausanne. Androgyne, mystérieux, il a un fort ascendant sur ses élèves et en particulier sur Angélique et Nadir, jeune couple d'étudiants totalement sous son charme...
Non ! Je n'ai pas fait d'erreur en mélangeant le féminin et le masculin...
Benedict est invitée en Iran, elle y retrouve sa mère, sa tante chez qui elle loge et son ami Ali. Et c'est toute la dualité de son corps de femme en dehors et son corps d'homme en dedans qui va se jouer sur la terre de sa naissance. Il y a des scènes rares, d'une grande intensité ! Ça interroge sur l'identité, sur les genres oui mais aussi sur la beauté, la religion, la philosophie, l'amour et le pardon, l'acceptation. Une langue riche, dense, un respect envers le lecteur. Ce roman est grand !
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