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Critique de OliviaGometz
C'est un petit coup de coeur ! Je ne lis jamais de BD (ça va si vite, misère que ça va vite, en une soirée je l'avais terminée), mais c'est super bien.
Commençons par le plus évident : les dessins sont beaux et pleins d'humour, c'est la première chose qui m'a marquée. Dès la première page, j'ai retrouvé ce ton à la fois léger, didactique, fun et en même temps sérieux qui caractérise pas mal de publications féministes – j'étais donc en terrain connu.
La BD est très bien fichue : au départ, il s'agit de l'histoire de l'autrice, Sophie, qui raconte les débuts de sa relation avec Marcus, un pervers narcissique (elle le sait évidemment pas au début, c'est tout le principe, d'ailleurs). Mais dès le début, la narration (portée notamment par un nounours alcoolique absolument merveilleux, keur sur toi doudou) souligne les premiers “signes d'alerte” sur le comportement de Marcus, de sorte que non seulement on tourne très vite les pages pour savoir ce qui se passe ensuite (le principe d'un bouquin, ah que cette chronique est utile hein !), mais en plus, le début est plein de tension TOUT LE TEMPS (et c'est archi efficace).
Moi qui aie du mal à trouver de l'intérêt dans de la romance pure, je ne me suis pas ennuyée une seconde, même dans les premières pages (et ça déchante très vite de toute manière, puisque la romance tourne au cauchemar).
Après un tas de “MAIS NOOOOON” et de “OH PUTAIN IL VA PAS FAIRE CA”, la BD se termine sur quelques ressources utiles pour s'informer sur les pervers narcissiques, les comportements à surveiller, le baromètre de la violence… que j'ai trouvées très bien amenées et justifiées.
En somme, c'est un récit marquant et efficace qui se dévore à une vitesse folle.
Commençons par le plus évident : les dessins sont beaux et pleins d'humour, c'est la première chose qui m'a marquée. Dès la première page, j'ai retrouvé ce ton à la fois léger, didactique, fun et en même temps sérieux qui caractérise pas mal de publications féministes – j'étais donc en terrain connu.
La BD est très bien fichue : au départ, il s'agit de l'histoire de l'autrice, Sophie, qui raconte les débuts de sa relation avec Marcus, un pervers narcissique (elle le sait évidemment pas au début, c'est tout le principe, d'ailleurs). Mais dès le début, la narration (portée notamment par un nounours alcoolique absolument merveilleux, keur sur toi doudou) souligne les premiers “signes d'alerte” sur le comportement de Marcus, de sorte que non seulement on tourne très vite les pages pour savoir ce qui se passe ensuite (le principe d'un bouquin, ah que cette chronique est utile hein !), mais en plus, le début est plein de tension TOUT LE TEMPS (et c'est archi efficace).
Moi qui aie du mal à trouver de l'intérêt dans de la romance pure, je ne me suis pas ennuyée une seconde, même dans les premières pages (et ça déchante très vite de toute manière, puisque la romance tourne au cauchemar).
Après un tas de “MAIS NOOOOON” et de “OH PUTAIN IL VA PAS FAIRE CA”, la BD se termine sur quelques ressources utiles pour s'informer sur les pervers narcissiques, les comportements à surveiller, le baromètre de la violence… que j'ai trouvées très bien amenées et justifiées.
En somme, c'est un récit marquant et efficace qui se dévore à une vitesse folle.
