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Critique de Bagherra


Cent ans après, ce jeune pays à encore du mal à faire face à son histoire. Beaucoup de familles cachent un cadavre dans un placard et petit à petit, le voile commence à peine à se soulever. Les non-dits, les sous-entendus, les mots à demi prononcés et les phrases interrompus jalonnent cette oeuvre. La guerre civile qui déchira des familles entière est de nos jours encore un sujet tabou dont il est difficile de parler. A ce jour, les archives n'ont pas encore été ouverte et les secrets pèsent encore sur les descendants des familles dont les membres ont combattus dans les deux camps de cette histoire sanglante.
Les plaines et les marécages de la région s'étendant entre Salo, Turku et Tampere conservent jalousement leur secret ensevelis sous la terre ou nombres d'inconnus sans tombes ont trouvé la mort dans les camps de fortunes. le silence est d'or mais il est surtout pesant comme le plomb. Il y a chez les personnages cette incapacité de se livrer, de discuter. Parfois par crainte de la réaction de l'autre mais aussi la pudeur des sentiments qui font que Joel ne peut avouer à son épouse mourante le décès de leur 1er enfant, qu'Arvi n'ose avouer sa fibulanophobie et Saida ne peut dire que les jeunes gens lui ont dérobé ses vêtements la formant à rentrer nue au Manoir.. Toute cette histoire est parsemées de secrets étouffés que peu à peu, le petit-fils de Saida découvre forçant ainsi le respect devant la pugnacité et le désir de vivre malgré les temps extrêmement dur et une histoire oppressante subie par ce peuple ..
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