>
Critique de Klergau
François Landry, le Sang des arbres - Récit - 2023 -
Journal de lecture - 6-7 février 2024 -
« Pendant un an, de la mi-janvier à la mi-décembre, François Landry a tenu son journal d'habitant de la forêt boréale. Il y a du Voltaire chez Landry, mais son jardin n'est pas un jardin, c'est la forêt. Que voit-on arriver dans ce livre ? Rien d'autre que la vie qui existe quand le bruit du monde ne prend pas toute la place. » ( Les libraires )
Ouf, au premier abord, le style me semble recherché, précis et les observations sur les animaux savantes, mais je me plais à entendre le nom des oiseaux, leurs habitus. Je crois qu'il vaut la peine d'apprivoiser le style de Landry, ce misanthrope qui vit sur sa terre et entretient le boisé. Bien vite, viennent sous sa plume des considérations sur cette antinomie « la nature humaine », sur la guerre Russie-Ukraine, les écologistes urbains tout cela non sans une certaine ironie qui prête à sourire. Il s'interroge aussi sur ses propres comportements face aux rongeurs qui dérangent la quiétude des oiseaux… le style est souvent agrémenté de comparaisons et de références culturelles amusantes qui donnent de la couleur au propos.
Je m'étonne moi-même d'avoir aimé une telle oeuvre avec ses multiples descriptions météo, ses arbres comme autant de personnages et les réflexions de l'auteur sur l'actualité et la société actuelle que j'ai souvent partagés. J'ai lu ce journal avec plaisir et, à défaut d'avoir peu retenu de ses connaissances sur la nature, je me suis laissée bercer par le nom des arbres et leur présence.
Journal de lecture - 6-7 février 2024 -
« Pendant un an, de la mi-janvier à la mi-décembre, François Landry a tenu son journal d'habitant de la forêt boréale. Il y a du Voltaire chez Landry, mais son jardin n'est pas un jardin, c'est la forêt. Que voit-on arriver dans ce livre ? Rien d'autre que la vie qui existe quand le bruit du monde ne prend pas toute la place. » ( Les libraires )
Ouf, au premier abord, le style me semble recherché, précis et les observations sur les animaux savantes, mais je me plais à entendre le nom des oiseaux, leurs habitus. Je crois qu'il vaut la peine d'apprivoiser le style de Landry, ce misanthrope qui vit sur sa terre et entretient le boisé. Bien vite, viennent sous sa plume des considérations sur cette antinomie « la nature humaine », sur la guerre Russie-Ukraine, les écologistes urbains tout cela non sans une certaine ironie qui prête à sourire. Il s'interroge aussi sur ses propres comportements face aux rongeurs qui dérangent la quiétude des oiseaux… le style est souvent agrémenté de comparaisons et de références culturelles amusantes qui donnent de la couleur au propos.
Je m'étonne moi-même d'avoir aimé une telle oeuvre avec ses multiples descriptions météo, ses arbres comme autant de personnages et les réflexions de l'auteur sur l'actualité et la société actuelle que j'ai souvent partagés. J'ai lu ce journal avec plaisir et, à défaut d'avoir peu retenu de ses connaissances sur la nature, je me suis laissée bercer par le nom des arbres et leur présence.
