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Critique de Pois0n


Dans la bonne société de la Nouvelle-Orléans, où les vieilles familles font la pluie et le beau temps, l'argent a certes de la valeur, mais pas autant qu'une bonne réputation. Après ses nombreuses frasques de jeunesse, Lorelei LaBlanc a bien du mal à se débarrasser du parfum de scandale qui l'accompagne partout. Elle est pourtant bien décidée à rentrer dans le rang, mais chassez le naturel... C'est comme ça qu'après une soirée un peu trop arrosée, elle se réveille dans le pire lit possible : celui du journaliste ayant mis à jour une affaire de corruption impliquant du très beau monde... Autant dire qu'il vaudrait mieux que l'affaire ne s'ébruite pas.

C'est ainsi que commence Passion en Louisiane, avec les déboires très cocasses d'une Lorelei bien décidée à regagner sa chambre d'hôtel discrètement, quitte à se faufiler dans les escaliers de secours en robe de cocktail. Dès le début, on rit beaucoup. Lorelei et Donovan n'ont pas leur langue dans leur poche et suivre leurs échanges facétieux est un pur délice. C'est là la principale force de ce récit : les personnages et leurs échanges sont fluides et naturels. Pas besoin de parties de jambes en l'air interminables pour saisir la complicité évidente et la malice constante entre eux : un plateau de malbouffe partagé dans la tiédeur d'une soirée estivale suffit. S'il faut faire une croix sur toute idée d'intrigue secondaire, Kimberly Lang prend le temps de nous montrer, avec parfois de petits riens, comment se tisse progressivement la relation entre ses deux héros. Et on y croit. C'est frais, léger, doux et ça fait du bien au moral.

… du moins jusqu'à la seconde moitié, où le côté « bonne famille » vient empoisonner tout ça. Non seulement l'ambiance devient plus lourde, mais les disputes de nos tourtereaux semblent moins crédibles que leurs chamailleries. Puis tombe la conclusion un peu rapide... C'est dommage, car jusque-là, le rythme était parfait, sans longueurs ni bâclage, avec des ellipses plutôt bien intégrées.

Bref, le coup de coeur n'est pas passé loin. A la place, on a « juste » un très bon bouquin, l'un des meilleurs Harlequin que j'ai pu lire (et indéniablement le meilleur Azur) pour le moment. C'est déjà pas rien.
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