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Critique de corali


Durant ces deux jours de neige en Île-de-France j'ai eu le temps de lire quelques pages. Enfin 288 pages pour être exacte. 288 que j'ai dévoré, sans m'arrêter, priant pour que la neige ne s'arrête jamais car je voulais juste terminer ma lecture (pour vous dire, j'étais tellement prise dans ce texte, que je n'ai même pas entendu mon voisin rentrer dans la rambarde après avoir glissé en voiture… heureusement il n'a rien !). Un roman policier que j'ai adoré et comme tout livre que j'ai adoré et englouti, j'ai encore un peu de mal à rassembler mes idées pour vous en parler. Mais voilà, je me lance.

Le mal en soi c'est l'histoire d'adolescents qui deviennent amis, puis d'une des leurs, Claudia, qui meurt tragiquement, assassinée sauvagement et décapitée. On est en 1985, la police n'a pas de pistes et on finit par accuser quelqu'un juste parce qu'il faut un coupable et qu'il a été le dernier à l'avoir vu. Ce quelqu'un, c'est M. Valente, le père de Damiano dit le Chacal, le meilleur ami de Claudia. le meilleur ami absent, qui n'a pas su la protéger, qui n'a jamais oublié. Et voilà que soudainement, plus de trente années après ce drame, le tueur refait parler de lui et qu'un nouveau corps est retrouvé…

Racontée ainsi, l'histoire semble banale. Mais il n'en est rien (si si je vous assure !). Car, loin des autres auteurs de roman policier, Antonio Lanzetta ne rédige pas une enquête banale. L'enquête d'ailleurs n'en est pas vraiment une. Dans le texte il s'agit plutôt de comprendre comment on en est arrivé là pour pour trouver le qui. C'est audacieux et ça donne une place de première importance à la victime. L'auteur dépeint l'Italie, on s'immerge dans l'époque, dans les paysages. Comme dans un épisode de Cold Case, l'histoire se déroule sur deux époques. À mesure que les images passées défilent, on comprend la complexité des personnages, la complexité de ce qu'il s'est passé.

J'ai adoré le personnage de Damiano. Un personnage froid en 2016, certes, mais en lisant l'histoire de 1985, on comprend sa souffrance, sa culpabilité, sa peur. le personnage se dote d'une vraie épaisseur de par son passé, et je n'avais pas encore connu une telle impression en lisant un roman policier.

Le style et l'écriture sont aussi un vrai plus. La lecture du texte est facile, les phrases sont travaillées mais accessibles. On a une certaine douceur dans l'écriture qui contraste au fond avec la noirceur de l'histoire. Pas d'action perpétuelle, pas de coups de feu intempestifs comme dans la plupart des textes policiers. Pas d'arrestation miraculeuse.

Enfin bref, je ne vais pas vous en dire plus parce que je ne trouve même pas les mots. Je vous conseille juste de vous plonger dans ce texte qui est une excellente surprise pour moi. Et je n'ai qu'une seule chose à ajouter : à quand le prochain roman ? 🙂
Lien : https://palduneparisienne.wo..
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