Zilwa, tome 1 : Les trois rites

J'ai dévoré ce roman en une semaine. Il m'a fait évidemment penser à Hunger games, la magie en plus. Alors qu'on pense être arrivé sur une île paradisiaque peuplée d'êtres à la vie simple, voire primitive, on constate rapidement qu'il n'en est rien. Les épreuves pour devenir le chef et protecteur de cet univers sont d'une grande violence, voire barbares. J'en veux pour preuve le premier rite où le tri entre les concurrents se fait non par le talent mais par le hasard des rencontres avec les requins, lors d'une course inspirée d'un rituel de l'île de Pâques. Je me suis d'ailleurs demandé en quoi le fait de laisser aux dents de la mer le soin de trier les compétiteurs pouvait permettre de déterminer qui serait le mieux à même de diriger un peuple… Peut-être que dans un prochain tome, nos héros se poseront la même question…
Les personnages sont attachants. le fait qu'ils soient sans nuance, très gentils ou très méchants, très honnêtes ou très fourbes, ne me gêne pas car nous sommes dans un conte.
Le récit est riche en aventures, en rebondissements, jusqu'aux dernières pages. le cadre est enchanteur et original : fleurs tropicales, arbres, senteurs, chaleur, volcan, barrière de corail. On est loin des villes futuristes et/ou post-apocalyptiques et ça fait du bien.
Évidemment, c'est un roman auto-édité donc il reste quelques coquilles. Mais il est évident qu'il a été minutieusement relu et corrigé.
Je me réjouis à l'idée de lire le tome 2, qui s'annonce plus politique, dans le palais du nouveau Zilwa. J'espère aussi en apprendre davantage sur les origines de cette civilisation mystérieuse, sur les Bondiés, sur l'antagonisme opposant le sud et le nord, sur les autres îles de l'archipel. A suivre…


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