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Critique de Pierroooot


Je dois reconnaître que je ne comprends pas l' engouement autour de ce livre.
Parce qu'il traite d'un sujet sensible ?
Alors il le fait bien mal.
Le style est désespérant de niaiserie, à croire qu' on a devant les yeux une fan fiction écrite par une lycéenne sur son skyblog.

Et dire qu'elle se prétend mentalement en avance pour son âge, pourtant elle se montre tellement gourde.

Quelques exemples ?
Elle aurait très bien pu travailler un an et économiser avant de commencer ses études, voir les arrêter en cours de route, perdre un an est toujours mieux que perdre son innocence il me semble.

Elle éprouve une énorme excitation en allant s'inscrire à la fac, et devient limite folle une fois sa carte d'etudiant dans les mains. Fac de langue je précise, pas une école ultra côtée avec examen d'entrée hardcore, pas des études à l'autre bout du monde, non non, une fac de langue. Pas de mal à ça hein, j'en ai aussi fait une, mais je n' ai pas eu d' orgasme en signant et en resservant ma carte.
Et vous ?

Et surtout, elle attend la fin de la passe avant de voir la couleur de son argent.
Vraiment ? Elle est tache à ce point ?
Laura se fait avoir à longueur de temps par ses employeurs, son petit copain, ses clients, et elle s'en rend compte, la pauvre nouille, puisqu'elle se plaint durant tous le livre de se faire exploiter, mais ne fait rien d'autre que subir.

Et puis quelle idée de suivre ses clients n'importe où, même dans un mini cinéma porno où d'autres hommes sont présents. Et la voilà toute en pleures parce qu'elle s'est retrouvée dans un glory hole, ben oui simplette, les trous dans les parois étaient pas là pour l'aération.

Le livre me rappelle l'herbe bleu, le témoignage d'une soit disante jeune fille héroïnomane, témoignage qui s'est révélé être un fake, surfant sur la médiatisation des problèmes de drogues chez les jeunes.

Laura nous la joue Cosette des temps moderne en nous rappelant à presque chaque page combien elle est pauvre, elle en oublie que c'est avant tout son style qui est pauvre.

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