Le 2e tome du «cycle de Manawaka» nous présente une femme totalement différente de l'anguleuse Hagard Shipley. Rachel Cameron essaie de vivre dans la tête des autres et pour cela, elle devient transparente. L'entreprise la voue à une évanescence insipide jusqu'à ce qu'elle rencontre un homme (dont elle sera brièvement la maîtresse) qui lui fera comprendre qu'elle devra s'inscrire elle-même dans la fuite du temps.
Une écriture impeccable qui dépeint parfaitement le jeu pernicieux de la manipulation.
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